Rencontre avec Daniel Horowitz

Daniel Horowitz, vous venez de publier aux éditions Edilivre votre troisième ouvrage « La quatrième période». De quoi parle-t-il ?  Le narrateur raconte une histoire d’amour où le doute l’emporte sur le sentiment. C’est un chassé-croisé entre une femme et un homme qui fuient leur destin pour des lendemains  qui déchantent. Au bout de l’échec, une triste mais sereine page qui se tourne, et puis une autre qui s’ouvre vers l’érotisme comme raison de vivre.

Pouvez-vous nous éclairer sur le choix du titre « la quatrième période » ?
Le roman est divisé en trois périodes, qui sont celles où les hasards de la vie construisent un homme. La quatrième période est celle ou c’est l’homme qui construit sa vie en dépit du hasard.

Pourquoi avoir choisi d’écrire sur la relation homme-femme ? La relation homme-femme est la matière première de l’argument. L’argument lui-même, c’est qu’on ne peut jamais appréhender l’autre quel qu’il soit. Le seul moment où cet abîme se comble est celui du plaisir sexuel partagé.

 Si vous deviez définir votre style d’écriture, ce serait lequel ?
Je le définirais comme s’inscrivant  dans la tradition du roman court français.

Si vous deviez conseiller trois ouvrages à vos lecteurs, lesquels choisiriez-vous ?
Belle du Seigneur d’Albert Cohen, Le Procès de Kafka, Les Mots de Jean Paul Sartre.

Quels sont vos futurs projets d’écriture ? En ce moment je travaille à un ouvrage didactique pour expliquer ce que c’est que d’être juif non-pratiquant.  Par ailleurs, j’aimerais continuer à exprimer des idées au moyen de dialogues, comme je l’ai fait pour mon ouvrage « Un homme, une Femme et un Téléphone.