Rencontre avec D. Perez-Artigues, auteur du « Bracelet d’émeraude »

Dans quelle région habitez-vous en France ?

Dans le sud et plus particulièrement à Leucate dans le Roussillon et Marseille où j’ai mes principales attaches familiales et relationnelles.

J’ai vécu à Paris dans le 9e arrondissement, rue Joubert et à Sens dans l’Yonne quand j’étais enfant.

 

Présentez-nous votre ouvrage

Mon amour pour le Brésil, pour son carnaval, pour son métissage enrichissant, tout cela m’a amené au « Bracelet d’émeraude » qui est une histoire dans laquelle j’ai voulu mêler à la fois la science-fiction et la défense par là même de valeurs essentielles sans lesquelles la vie sur notre planète se trouverait de plus en plus menacée. Danielle, mon héroïne principale est à l’image de ma jeune compagne récemment disparue accidentellement. Cette compagne que je fais revivre par ce roman, aimait la vie, l’amour tout comme moi. Science-fiction ce roman ? Oui pour l’instant, mais si le déroulé de l’histoire se vérifiait un jour pour ne plus être une fiction ? Car car… Je ne peux concevoir qu’il n’existerait que nous dans l’univers… Impossible que nous soyons uniques dans ce monde inconnu. Il y a des milliards d’étoiles et ce qui a été possible pour nous, pourquoi ne le serait-il pas aussi « ailleurs »… Mais moins évolués, plus évolués ? Y aura-t-il une réponse dans le « Bracelet d’émeraude » ?

Danielle a eu l’idée de cette histoire en 2009, on la voit sur la photo commencer à rédiger la première page. Je me devais de reprendre le flambeau. Danielle aura l’éternité, je lui rends l’amour qu’elle m’a porté. La mise en page de la couverture du livre montre une photo de dos de notre meilleure amie : Carolina, une brésilienne tout aussi coquine que l’était Danielle. Oui, les personnages du livre existent réellement. Moi-même j’y ai mon rôle.

 

Pourquoi avoir écrit ce livre ?

Eh bien, un concours de circonstances m’a amené à écrire. Tout d’abord, j’ai toujours été un littéraire et je me souviens que mes professeurs m’ont souvent encouragé au vu de mes dissertations ; et mes amis également qui s’amusaient à m’entendre raconter des histoires, ayant toujours eu une imagination débordante. Ma vie professionnelle ensuite a été un parcours sinueux, tout d’abord au sein d’une grande entreprise marseillaise, en tant que contrôleur de gestion ; mon activité principale jusqu’à présent, avec en parallèle une occupation dans la photographie. Il était temps avec l’écriture, de retrouver mes premières amours avec la voie que m’a tracée Danielle. Et puis j’adore la bande dessinée, je dessine moi-même, pour moi uniquement, égoïste que je suis parfois. Trouver un autre dessinateur qui mettrait en images le « Bracelet d’émeraude » ? Pourquoi pas, dans un second temps, si le livre rencontre un écho favorable.

 

À quel lecteur s’adresse votre ouvrage ?

Il faut comprendre et appréhender sainement certaines situations que d’aucuns pourront juger scabreuses, donc je pense que cette histoire s’adresse à un public éclairé. Disons ado-adulte.

 

Quel message avez-vous voulu transmettre à travers ce livre ?

Comme déjà dit, mais il est bon de le rappeler, la préservation de la forêt amazonienne et des indiens, sans lesquels nous pourrions courir à une catastrophe écologique définitive. Et puis les folies guerrières qui nous tendent un piège dont on ne soupçonne pas la perversité.

 

Où puisez-vous votre inspiration ?

Avec Danielle, il suffisait de regarder le monde qui nous entoure…

Quels sont vos projets d’écriture pour l’avenir ?

La suite, tout seul comme un grand. « La revanche des parias ».

 

Un dernier mot pour les lecteurs ?

Je respecte trop les gens pour ne pas leur donner l’espoir de vivre malgré les vicissitudes de leur vie, lesquels aléas pourraient leur faire perdre leurs illusions. Eh bien non, l’avenir est pavé de bonnes intentions. Pour celui qui croit que l’homme se réconciliera enfin avec sa planète bleue.