Rencontre avec Claudia W Kasanji, auteur de « Les Nouvelles de Lydia »

Présentez-nous votre ouvrage en quelques mots ?
Lydia Moyi à dix-sept ans et demi, elle est orpheline, née sous x et elle va bientôt être émancipée et enfin quitter les institutions qui l’ont vue grandir.

Pourquoi avoir écrit ce livre ?
Aussi loin que je m’en souvienne ma mère a toujours aimé dévorer les livres, elle m’a incité depuis l’enfance à la lecture.

Ce roman nous parle d’une jeune femme, est-il en partie autobiographique ?
Non pas complètement car je ne suis pas née sous x. Mais deux ans auparavant lorsque j’ai débuté l’écriture de mon 1er roman  » Les nouvelles de Lydia  » je voulais à la base écrire une histoire sur un groupe de copines résidant dans un internat traditionnel, comme celui que j’ai fréquenté dans mon enfance. Mais sept mois plus tard, durant le processus, j’ai arrêté d’écrire par ce que je n’étais pas inspiré. Une année s’est écoulée avant que je remette à nouveau le nez dans mon manuscrit et en le relisant, avec le recul, j’avais compris qu’il fallait à mon personnage un peu plus de maturité et de vécu. Et au fur et à mesure de mes relectures, je me suis mise à transformer les lieux, à la place d’un internat, on retrouve une maison d’autonomie réservée aux filles. Au lieu d’un groupe de copines qui s’adorent, j’ai opté pour des personnalités aux caractères plus complexes qu’un jeune qui rentre chaque week-end dans sa famille comme dans un internat classique.

Vous êtes-vous documentée sur les maisons pour jeunes filles que vous décrivez ?J’ai fait des recherches sur Internet, sur des blogues. Ayant perdu ma mère très jeune, je me suis inspiré de ma vie.

A quel lecteur s’adresse votre ouvrage ?
À tous ceux qui s’y reconnaissent et aux curieux, tout simplement.

Quelles sont les principales qualités de votre livre ?
La fougue, une constante recherche de coït et l’amour maternelle.

Quel message avez-vous voulu transmettre à travers votre ouvrage ?
C’était important pour moi de mettre un point sur ceux qui ne rentrent pas chez eux, parce qu’ils n’ont pas de maison ou qu’ils ne peuvent pas.

Un dernier mot pour les lecteurs ?
Merci à tous de me suivre, je suis heureuse de vous présenter mon premier roman, vos critiques m’aident à avancer et à puiser d’autres histoires.