Interview écrite

15 janvier 2013
Posté par
Flora

Rencontre avec Claude Yves Bailly, auteur de  » Les tournesols ne meurent jamais « 

Claude_Yves_Bailly_EdilivreClaude Yves Bailly, présentez-nous votre ouvrage Les Tournesols ne meurent jamais ?
Article de presse
Journal Le Progrès du 2 mars 2001
« Cette comédie-dramatique, est une chronique paysanne qui se situe durant I’ année 1969 au moment où l’Homme, en l’occurrence le cosmonaute américain Neil Armstrong et ses compagnons mettent le pied sur la lune. Cette chronique, pleine d’humour, de drôlerie, parfois égrillarde retrace avec émotion et réalisme, le quotidien de deux couples d’agriculteurs Augustin et Angèle d’une part ; Philibert et Eugénie sa femme, d’autre part, dont on découvre les passions, les travers…la vie. La mise en scène et les décors ont été soignés et l’on retrouve parfois dans l’histoire la veine d’un Pergaud ou d’un Aymé. D’ailleurs, l’accueil que les nombreux spectateurs réservèrent à la pièce et aux acteurs témoigne de la réussite totale de ce spectacle ».

Pourquoi avoir choisi d’écrire une comédie dramatique ?
Faire rire ou émouvoir dans un spectacle est un exercice très difficile. Animateur de la troupe amateur que j’ai créée, nous avons joué des comédies, du Vaudeville. Après avoir joué les premiers rôles masculins et comme souvent nous avions des difficultés à trouver des pièces dont la proportion Femmes/Hommes nous convenait je me suis donné comme challenge d’écrire pour l’année à venir une pièce en rapport avec le nombre de comédiens que nous étions. Je n’ai pas choisi en fait d’écrire une comédie-dramatique. J’avais une idée, je l’ai développée et le fil conducteur de la pièce se construisait au fur et à mesure de mon inspiration. Je me surprenais moi-même à enchaîner, écrire des situations auxquelles je n’avais pas pensé la veille.

Quelles sont vos sources d’inspiration ?
Pour cette pièce, je dirai que j’ai puisé l’image dans les racines de mon enfance où pendant tous les étés de cette période j’ai passé mes vacances à la ferme de mes grands-parents maternels. Alors cette connivence tant dans les décors que dans les faits ajoutés à mon imagination, il est vrai adopte un côté autobiographique mais s’inscrit surtout comme un hommage à une époque où des êtres qui ne sont plus, m’ont beaucoup donné.

Êtes-vous attiré par d’autres genres que le théâtre ?
Oui, j’aime l’écriture plurielle ; mon premier roman s’appelle La carrière et l’enfant ; je termine l’écriture d’un récit très en phase avec la réalité de la vie (de certains domaines) et entre temps j’écris des poèmes et des textes de chansons, je devrais dire des chansons à texte.

Que recherchez-vous dans l’écriture ?
En fait, j’ai toujours eu envie d’écrire, j’aurais aimé suivre un cursus littéraire, cela ne s’est pas fait et c’est « grâce » à un évènement imprévu dans ma vie que j’ai eu cette opportunité. C’est l’Écriture qui m’a trouvé, s’est manifestée à moi car en fait elle était là, depuis toujours. L’Écriture à ce moment là de ma vie a été une soupape, une échappatoire un argument majeur qui permet de reprendre de la hauteur.

Votre pièce de théâtre a-t-elle déjà fait l’objet d’une représentation théâtrale ?
Elle a été jouée 5 fois avec notre troupe théâtrale. Elle est référencée à la S.A.C.D dont je suis adhérent. J’espère très fort qu’elle apparaîtra derrière de grands rideaux rouges car elle parle de choses auxquelles bon nombre d’entre nous sommes attachés, que nous soyons citadins ou ruraux je veux nommer nos racines.

Quels sont vos projets pour l’avenir ?
Un troisième roman en cours, des contacts à concrétiser dans le monde de la chanson, un recueil de poésie à monter, lui trouver une présentation originale.

Un mot pour vos lecteurs ?
Retrouvez-moi aussi sur mon site web : http://www.claudeyvesbailly.sitew.com
J’essaie d’être « un Artisan des Mots » ; pour moi écrire c’est « peindre avec les mots » ; leur donner une couleur, une saveur, expressions de sentiments multiples afin qu’ils deviennent sous vos yeux une image.