Interview écrite

21 mars 2016
Posté par
Guillaume

Rencontre avec Christine Rossier, auteure de « C’est si troublant »

Dans quel pays habitez-vous ?
Je vis en Suisse, à la campagne, dans une région que l’on appelle la Broye. Entre rivière et lac.

Présentez-nous votre ouvrage.
J’ai le souhait de vous présenter mon livre en deux questions, parce que dans le fond, ce sont les questionnements qui nous font avancer. Il est constitué de deux courtes nouvelles.
Nouvelle n° 1 : Aimer jusqu’à tuer, est-ce encore de l’amour ou juste de la folie. Aimer trop peut-il faire basculer dans la démence ?
Nouvelle n° 2 : Le passé ou un esprit du passé peut-il animer physiquement un objet ?

Pourquoi avoir écrit ce livre ?
C’est une drôle de question pour qui aime écrire et écrit depuis toujours. A chaque fois qu’un texte me vient et que je le tape sur mon clavier, jamais je ne me demande pourquoi je l’écris. Ce serait plutôt l’inverse. Pourquoi ne l’écrirais-je pas, alors que les mots sont mon monde et ma colonne vertébrale. La suite serait plutôt pourquoi le publier. Et là, j’ai envie de répondre, pourquoi pas…

À quel lecteur s’adresse votre ouvrage ?
En ce qui concerne la première nouvelle, il s’adresse à ceux qui ont connu un amour déçu, ou qui éprouvent encore en eux un espoir de le voir s’épanouir. A tous ceux qui un jour ont aimé follement.

La deuxième nouvelle s’adresse à qui se sent concerné par les secrets de famille. Des secrets si violents ou si intenses que parfois, ils s’imprègnent dans un objet jusqu’à lui faire prendre une vie propre et mystérieuse.

Quel message avez-vous voulu transmettre à travers ce livre ?
C’est prétentieux de vouloir transmettre un message. Aucun message si ce n’est qu’il faut lire, écrire, aimer les mots. On y est heureux.

Où puisez-vous votre inspiration ?
Le monde qui nous entoure nous donne chaque jour de quoi raconter une histoire. Il suffit de s’installer à la terrasse d’un café et déjà, une foule de vies se détachent de la toile de fond, prêtes à être romancées. Mais souvent, ce sont aussi des rêves qui me viennent durant mon sommeil. Alors le soir, je demande à mon subconscient de quoi nourrir ma vie d’auteur pour le lendemain. Le paresseux ne le fait pas toujours. Hélas. Ou c’est moi qui ne sais pas le comprendre.

Quels sont vos projets d’écriture pour l’avenir ?
J’ai un autre manuscrit presque terminé. Mon projet est donc de prier pour qu’il voit le jour. Ensuite, j’en ai encore un autre en cours depuis des mois. Mais celui-ci ne vient ni de mon imagination, ni de mes rêves. Il vient de mon vécu et servira à exorciser les blessures d’enfant abusé sexuellement.

Un dernier mot pour les lecteurs ?
Un seul. Merci ! Non, ce n’est pas assez, il faut y rajouter cent fois. Cent fois merci. Non, ce n’est toujours pas assez, il faut agrandir à mille. Mille fois merci de me lire.