Interview écrite

Rencontre avec Aubin Verilhac, auteur de « Les Enfants d’Orphée »
26 septembre 2014
Posté par
Flora

Rencontre avec Aubin Verilhac, auteur de « Les Enfants d’Orphée »

Aubin_Verilhac_EdilivreD’où vous vient votre goût pour l’écriture et plus particulièrement la poésie ?
J’ai toujours écrit, d’abord des contes puis des histoires courtes nourries par mes lectures. Au départ je détestais écrire des poèmes, je trouvais cela trop contraignant, pas assez libre. Puis finalement j’ai découvert cette forme d’expression au collège grâce à un poème de Rimbaud, Le buffet, qui a été pour moi un véritable déclencheur, le soir même, j’ai écrit mon premier poème : Le grenier. À la suite de quoi j’ai écrit de nombreux textes, plus d’une centaine, qui ont été comme des exercices et que je relis parfois, mesurant la distance parcourue.

Présentez-nous votre ouvrage en quelques mots ?
C’est un recueil qui présente 23 de mes poèmes, chacun révélant mon goût pour l’histoire qui se mêle ainsi avec la littérature. La poésie m’a donc permis de combiner deux domaines qui me passionnent. En somme je dirais que c’est un ouvrage très personnel et sincère.

Pourquoi avoir écrit ce livre ?
Je pense qu’un écrivain écrit avant tout pour lui et ce n’est qu’après que vient l’envie de le faire partager. C’est exactement le cheminement que j’ai suivi. J’ai écrit pour pallier bien plus qu’une envie : l’écriture est pour moi un besoin, presque une obsession.

Quel message avez-vous souhaité transmettre à travers ces textes ?
Je ne cherche pas à transmettre de messages, ce n’est pas à mon sens le rôle de l’écrivain, encore moins du poète. Je veux laisser le lecteur libre d’extraire ce qu’il y comprendra, ce qu’il y trouvera. Mon intention est simplement celle de transmettre des atmosphères, des émotions… Les messages, s’il y en a dans mon livre ne sont pas le plus important, ce que je recherche c’est la justesse des mots. Je souhaite simplement faire prendre conscience à mes lecteurs de la richesse de notre langue.

Quelles sont les principales qualités de votre livre ?
L’appréciation qualitative reste libre à chacun. Je peux juste dire que ce recueil a sans doute les mêmes qualités que moi et donc par conséquent les mêmes défauts aussi.

Vos auteurs de référence ?
Le premier auteur qui m’a envoûté, à l’âge où l’on commence à lire ses premiers livres, est Roald Dahl avec ses histoires de sorcières, de géants et de gredins. Il y eut aussi Le Petite Prince, de Saint-Exupéry, aventure troublante et poétique. Ensuite j’ai découvert Jean Racine, Alexandre Dumas, Charles Baudelaire, Pierre de Ronsard, Jean de La Fontaine, Raymond Queneau ou encore Italo Calvino, mais mon livre de référence reste Les Contemplations de Victor Hugo.

Quels sont vos projets d’écriture pour l’avenir ?
Je continue à écrire de nouveaux poèmes sur des sujets aussi divers que l’astronomie, la prise de la Bastille, le carnaval, la Grande Guerre ou l’exil de Napoléon. En espérant très vite pouvoir publier un nouveau recueil.

Un dernier mot pour les lecteurs ?
Un dernier mot surtout pour ceux qui ne connaissent pas bien la poésie ou même à ceux qui, parfois, la craigne: osez ouvrir un livre de poésie, laissez-vous emporter dans la justesse de l’écriture, dans la vastitude de la langue, dans la beauté des mots, dans la profondeur des vers (même si ce ne sont pas les miens)…