Interview écrite

28 novembre 2012
Posté par
Flora

Rencontre avec Athénaïs Debove, auteur de  » Essence humaine  »

Quel est le titre du livre que vous avez publié chez Edilivre ?
J’ai publié chez Edilivre un ouvrage qui s’intitule Essence humaine.

Comment en êtes-vous venue à l’écriture ?

J’ai toujours adoré avoir un stylo dans la main, même rien que pour copier des cours. En quatrième année de primaire, j’ai découvert que cela pouvait aussi servir à correspondre avec des gens que l’on aime, mais qui sont loin. On devient alors maître de sa plume, de ses idées, de la tournure de ses phrases. Cette relation à l’épistolaire a duré. Puis un jour, l’une des relations que j’avais avec quelqu’un ne m’a pas plu. Elle ne me donnait pas entière satisfaction. Je venais alors de finir de lire Le voyage d’hiver d’Amélie Nothomb, où le personnage principal rédige son journal, dans lequel il raconte ce qu’il a été et sera capable de faire pour changer sa relation avec la femme qu’il aime et désire ardemment. A ce moment, je me suis dit : « Et si tu faisais pareil que Zoïle ? Et si tu écrivais l’histoire telle que tu voudrais qu’elle soit ? ». Je me suis lancée, je n’étais pas sûre que cela donne naissance à un manuscrit. Mais si. Le mécanisme du roman était en marche.

Que vous apporte l’écriture ?
J’ai dit une fois que pour moi, l’écriture n’était pas une passion mais une possession. Ça fait mal d’être rongé de l’intérieur par ses personnages qui veulent hurler à travers vous. Et en même temps, une fois que l’on a déversé leur bile, ou même simplement leur histoire pour la journée, on se sent mieux. Jusqu’au lendemain bien sûr… C’est vital pour eux et pour moi. Nous avons trouvé un bon compromis.

Quels sont les auteurs qui vous inspirent ?
Je ne peux pas dire qu’un auteur m’inspire plus qu’un autre. Je crois qu’un écrivain trouve l’inspiration en et par lui-même. J’aime énormément d’auteurs que je relis régulièrement avec plaisir, comme Amélie Nothomb, Stéphanie Hochet, Les sœurs Brontë, Montherlant…, mais je ne pense pas à eux ou à leur style quand j’écris. Peut-être peut-on trouver des intertextes, mais ce n’est pas forcément voulu.

Si vous deviez définir votre style d’écriture, quel style choisiriez-vous ?
L’amour et la mort ont la même couleur. Ils se confondent, s’enlacent ou se séparent mais laissent toujours une trace dans les cœurs, les esprits, et les corps. Si j’avais vécu à l’époque de Shakespeare, j’aurais écrit des tragédies. Nous sommes au 21ème siècle, j’écris des romans qui parlent de la même chose : deux sujets universels.

Quel serait le plus beau compliment qu’un lecteur puisse vous faire ?
Un lecteur peut certainement me faire très plaisir en me disant : « Vous avez du talent et j’espère qu’il vous mènera loin ».

Avez-vous d’autres projets littéraires ?
Bien sûr ! Tant que la source n’est pas à sec, il faut boire de son eau. Je suis en train d’écrire mon 5ème manuscrit, mais le 6ème prend déjà beaucoup de place en moi. J’espère pouvoir réellement percer un jour dans ce milieu (le plus tôt sera le mieux !).

Un mot pour vos lecteurs…
Merci… Et avec ce simple mot, j’englobe le fait que vous me lisiez, me suiviez, croyiez en moi, le tout, avec le plus grand enthousiasme !