Interview écrite

Rencontre avec Armand Thierry MOUTOMBI, auteur de « Action Collective et comportements maximisateurs : Les causes endogènes des blocages économiques dans l’activité de contrôle au Port Autonome de Douala »
9 novembre 2015
Posté par
Guillaume

Rencontre avec Armand Thierry MOUTOMBI, auteur de « Action Collective et comportements maximisateurs : Les causes endogènes des blocages économiques dans l’activité de contrôle au Port Autonome de Douala »

Armand_Moutombi_EdilivrePrésentez-nous votre ouvrage ? 
Merci pour cette opportunité que vous me donnez de présenter mon ouvrage. De manière laconique,je dirais qu’il s’agit d’un essai de philosophie et de sociologie positive, mieux un ouvrage atypique qui par une audace intellectuelle doublée d’une « approche intégrée du social » dénonce ou dévoile par le truchement des comportements opportunistes qui sévissent au Port Autonome de Douala, les dérives d’une société en pleine déliquescence morale et propose des solutions d’amélioration, puis interpelle le panafricanisme radical, accusateur de la main mise occidentale, à une remise en cause,à un examen critique, à une prise de conscience de ses turpitudes.

Pourquoi avoir écrit ce livre ?
J’ai écrit ce livre dans le but d’amener les lecteurs à avoir une approche multiple de la vérité, à voir la réalité en face, à se dépassionner, à se départir des clivages, à ne pas se renfermer dans les considérations politiques et politiciennes, et à faire bon usage de la raison dans l’analyse et la compréhension des phénomènes sociaux telle que l’activité de contrôle au port autonome de Douala.

A quel lecteur s’adresse votre ouvrage ?
Mon ouvrage n’est ni fondamentalement élitiste ni populiste ; il s’adresse à tous les lecteurs potentiels du monde en quête d’informations, de connaissance, de découverte, et même de divertissement dans une moindre mesure.

Quel message avez-vous voulu transmettre à travers ce livre ?
J’ai voulu exhorter les africains et ceux qui prétendent être des panafricanistes à partir « de la médiocrité à l’excellence » pour parler comme mon compatriote l’éminent professeur de philosophie Ebenezer NJOH MOUELLE,à se débarrasser de certaines tares qui gangrènent nos sociétés, les clouent au piquet du besoin et les condamnent à la stagnation, à l’inertie. Qui plus est, j’ai voulu amener mon pays et le monde à se départir du racisme éhonté et désuet à réviser son panafricanisme querelleur, à comprendre l’évolution du temps et à s’y adapter, à assimiler le côté positif des pays émergents à défaut d’être compétitif ; à prendre en compte nos potentialités positives afin de les affirmer au « rendez-vous du donner et du recevoir ». Aussi, j’ai voulu mettre les jalons d’un panafricanisme modéré,autocritique et par ricochet progressiste. En outre, j’ai voulu amener l’humanité à comprendre à travers le sens de l’objectivité à considérer qu’il existe une seule race avec plusieurs phénotypes : la race Humaine qu’il faut éduquer, instruire pour plus de paix dans le monde.

Où puisez-vous votre inspiration ?
Je puise mon inspiration de mes observations du vécu quotidien, de mes méditations, de mon humanisme, de mon panafricanisme, de mes devanciers à l’instar d’Auguste COMTE, de Jean Marc ELA.

Quels sont vos projets d’écriture pour l’avenir ?
A présent, je suis en train d’analyser le radicalisme mohametain, et le fondamentalisme chrétien afin de proposer des réflexions pour une tolérance mutuelle et pour une paix durable dans le monde. Je m’attèle également à commettre un ouvrage sur l’identité culturelle et la persistance de la pauvreté.

Un dernier mot pour le lecteur ?
Je recommande vivement la lecture de mon livre à tous ses potentiels lecteurs, car il est spécifique, extraordinaire voire atypique, innovant, véridique, actuel actualisable et surtout, il a un caractère de prédictibilité.