Interview écrite

16 novembre 2016
Posté par
Guillaume

Rencontre avec Albert Ricchi, auteur de « Les 110 erreurs de François Hollande »

Albert_Ricchi_EdilivreOù habitez-vous ?
Je vis en Provence, dans la cité des Papes et la région Paca, une des rares régions à ne pas avoir changé de nom récemment.

Présentez-nous votre ouvrage
Ce livre fait le bilan du quinquennat de François Hollande et évoque les nombreuses erreurs faites ici et là à travers l’actualité nationale ou internationale de ces dernières années, certaines promesses non tenues et surtout la nécessité de mettre en œuvre des réformes essentielles dans toute une série de domaines, réformes qui malheureusement n’ont pas été faites.
Il traite de nombreux sujets tels que les institutions de la 5ème République, la politique économique et sociale, la fiscalité, la Sécurité sociale, l’environnement, l’Europe et la politique internationale, etc.
En observant le cours du quinquennat, je suis arrivé assez naturellement à un nombre de 110 erreurs qui était par ailleurs, hasard de l’écriture, le nombre de propositions pour changer la France, faites par François Mitterrand en 1981.

Pourquoi avoir écrit ce livre ?
J’ai écrit ce livre pour évoquer dans le détail ces erreurs car on n’aura jamais constaté autant d’incohérences, revirements, maladresses ou couacs gouvernementaux en tout genre depuis le début de la 5ème République en 1958.
Mais ces erreurs résident aussi et surtout dans le fait de ne pas avoir engagé de vraies réformes dans plusieurs domaines où règnent archaïsme et injustice sociale. La France reste ainsi un pays assez unique en Europe et dans le monde, avec notamment :
– des institutions à caractère monarchique,
– un mode d’élection anti-démocratique de l’Assemblée nationale avec une absence totale de proportionnelle,
– un colossal mille-feuille administratif, avec 6 niveaux différents de pouvoir,
– une escroquerie de la dette publique, composée principalement d’intérêts bancaires,
– un nombre réel de chômeurs supérieur à 10 millions,
– une baisse du niveau de vie des salariés et retraités par l’inexistence d’un système de protection du maintien du pouvoir d’achat,
– une fiscalité des revenus injuste,
– etc.

À quel lecteur s’adresse votre ouvrage ?
A tous les citoyens de gauche, de droite ou du centre, intéressés par la politique, la démocratie, l’économie ou l’environnement et qui regrettent que des réformes courageuses n’aient pas été engagées dès le début du quinquennat, afin d’essayer d’apporter des réponses sérieuses aux difficultés que rencontrent des millions de Français et leurs familles.

Quel message avez-vous voulu transmettre à travers ce livre ?
Le principal message que j’essaie de faire passer dans ce livre, c’est que le mot réforme est galvaudé depuis longtemps par la gent politique, les journalistes des grands médias, les instituts de sondage et les experts de tous bords. On reste toujours très éloigné de la signification du mot «  réforme » telle qu’elle est donnée par le Petit Larousse : « Changement important, radical en vue d’une amélioration ».
Il faut  » réformer  » la France entend-on un peu partout mais les dispositions législatives ou administratives, prises depuis de très nombreuses années et qualifiées de  » réformes « , ont été le plus souvent des changements en pire, des mesures purement comptables se terminant presque toujours par un recul des droits des citoyens et/ou une baisse du pouvoir d’achat des salariés et retraités.

Où puisez-vous votre inspiration ?
J’observe depuis plusieurs années la vie politique et les faits réels qui se déroulent sous nos yeux depuis bientôt 5 ans et même bien avant. Je me suis également appuyé sur les articles écrits sur mon blog «  Réformer Aujourd’hui » :(https://reformeraujourdhui.blogspot.fr/)

Quels sont vos projets d’écriture pour l’avenir ?
Ce livre ayant été terminé courant 2016, j’ai commencé un second livre qui viendra compléter le premier en l’enrichissant sur certains points déjà évoqués ou en fonction de l’actualité à venir.

Un dernier mot pour les lecteurs ?
Lisez «  Les 110 erreurs de François Hollande » si vous aimez la recherche de la vérité,  la république, la justice sociale ou si vous voulez tout simplement changer la politique. Car plus que jamais, comme le disait Nicolas Malebranche en 1675, « L’erreur est le principe de tous les maux qui nous affligent ».