Interview écrite

Rencontre avec Adrien Balboa, auteur de    « À mort les humains »
3 juillet 2018
Posté par
Éditions Edilivre

Rencontre avec Adrien Balboa, auteur de « À mort les humains »

Dans quelle région habitez-vous en France ? Sinon, dans quel autre pays ?

En Normandie.

Présentez-nous votre ouvrage.

Il se déroule en 2050, 33 ans après une fulgurante Troisième Guerre mondiale qui a eu lieu en mai 2017 et qui a opposé toutes les armées de la planète face à un ennemi d’origine inconnue. Ce dernier a gagné cette guerre en seulement quelques jours, la planète a été ravagée et des humains, grâce à des militaires, ont décidé de créer une Résistance et de bâtir des camps dans des endroits très discrets, sauf qu’ils sont quasiment revenus à l’état sauvage. Au moment où débute vraiment ce roman il reste encore une poignée de Résistants, dont Mel et Gabrielle qui sont les personnages principaux, et dont il se passe une certaine chose en ce qui concerne leur camp…

Pourquoi avoir écrit ce livre ?

Tout d’abord, quand j’étais gosse j’avais vu un soir sur France 3 le film Mad Max 2 : le défi et j’ai carrément été fasciné par cet univers. J’ai découvert le premier et le troisième par la suite – le quatrième, Mad Max : fury road, étant sorti il y a trois ans – et durant l’adolescence je m’étais dit que j’écrirai un jour une histoire inspirée de cette saga. Ensuite, cela fait une dizaine d’années que je trouve que notre monde se dégrade de plus en plus, que ce soit à cause des problèmes climatiques ou des faits de société, pour faire simple. Quand Les veufs, mon premier roman, a été accepté l’été dernier je cherchais une idée d’histoire et je me suis rapidement rendu compte que j’avais toujours envie de faire un livre de ce style, mais en y mettant un peu de science-fiction, étant donné que c’est un genre que j’ai toujours apprécié. De plus, comme le premier Mad Max a 40 ans cette année… Il a suffit d’un jour où l’actualité était un peu plus catastrophique que d’habitude pour que je m’y mette.

À quel lecteur s’adresse votre ouvrage ?

Comme pour mes précédents écrits, je n’ai pas de cible particulière. J’invite tout simplement les gens à me lire, en espérant qu’ils aimeront.

Quel message avez-vous voulu transmettre à travers ce livre ?

Qu’il faut s’indigner, se révolter. Résister. Rien n’est réellement acquis et il faut se battre pour ne rien perdre. Après tout, ne pas se battre pour sa liberté c’est accepter l’esclavage.

Où puisez-vous votre inspiration ?

Pour À mort les humains, je me suis d’abord inspiré de ce que j’ai vu, que ce soit à travers des films ou dans les médias, comme je l’ai dit un peu plus tôt. Après, l’imagination a rapidement pris le relai.

Quels sont vos projets d’écriture pour l’avenir ?

Pour l’instant, depuis début février – justement après l’envoi d’À mort les humains – je me consacre entièrement à un livre qui ne sera pas un roman, et qui sera assez volumineux. Contrairement aux deux premiers livres, qui font 108 et 120 pages, celui-ci en aura plusieurs centaines. C’est un projet qui me tient énormément à cœur. Je pense qu’il sera terminé à la rentrée. Après je crois que j’écrirai un troisième roman en reprenant un sujet que j’ai de côté depuis quelques années, mais là je ne sais pas encore.

Un dernier mot pour les lecteurs ?

Juste deux : bonne lecture.