Interview écrite

Rencontre avec Anthony Salaün, auteur de « La bluette des jeunes filles en fleur ne se raconte pas avec des bleuets »
6 février 2018
Posté par
Éditions Edilivre

Rencontre avec Anthony Salaün, auteur de « La bluette des jeunes filles en fleur ne se raconte pas avec des bleuets »

Présentez-nous votre ouvrage

C’est un livre-témoin, la faiblesse d’une âme, une difficulté d’ « être », un couac à la cohésion des
femmes. Le livre se termine par une nouvelle pour les enfants.

Pourquoi avoir écrit ce livre ?

Une suite schizophrénique du point de vue d’un patient… Après les présentations, on cerne mieux
comment fonctionne un auteur en quête d’une revanche sur la vie – secrets dévoilés obligatoires.

À quel lecteur s’adresse votre ouvrage ?

A ceux qui s’intéressent à la nature humaine, même à la particularité. Les lecteurs qui préfèrent
l’aventure humaine plutôt du point de vue d’une possible résilience.

Quel message avez-vous voulu transmettre à travers ce livre ?

Un peu d’espérance, le fait peut-être d’exister à travers l’art.

Où puisez-vous votre inspiration ?

L’inspiration est une femme, la question d’un renouveau en littérature me hante aussi.

Quels sont vos projets d’écriture pour l’avenir ?

Je ne voudrais pas m’enfermer dans des sujets prisons, rabâcher le même couplet. A la fin de mon
profil psychologique qui recoupe tous les livres précédents, je souhaite écrire, parce que j’aime les
chats, une histoire d’aventures sur les félidés… comme une invasion d’une ville par les chats…
pourquoi pas ? Ou peut-être de la science fiction, bref en finir avec mon lyrisme habituel.

Un dernier mot pour les lecteurs ?

Les jeunesses françaises ? Je ne sais pas quelles littératures les intéressent. Enfin, j’espère que le
martèlement capitaliste ne nuira pas trop sur la culture, et les auteurs qui cherchent à traduire finalement un fait social de l’époque. J’espère que la filière « Lettres » existera encore.