L'année transitionnelle II Recueil d'hiver 2010-2011

Un homme endetté s’est suicidé après avoir tué sa femme, sa fille et sa mère (I- « L’artisan retraité ») : un simple fait divers ? Non, pour l'auteur de ce recueil selon lequel l'écrivain, « parce qu’il est lui-même un décalé », se doit de faire partager au lecteur toutes sortes de décalage dont celui de l’endettement excessif « comme le roman d’une partie de la vie de ceux qui en meurent ». Pour autant, ne se trouve t-il pas, simultanément, acculé dans ses derniers retranchements (II- « Réflexions sur un rêve »), conduit à revendiquer une vie moyenne (III- « La banalité du quotidien »), composant avec la maladie (IV- « Elle était là depuis longtemps ») et laissant, finalement, au lecteur le soin de juger de la valeur de son engagement (V- « La conversion politique inachevée ») ?