Poésie de l’âme

« Soudain le feu,
Ardent, chaud, brûlant.
Venu de nulle part,
Embrasant, ruinant
Sur son passage
Corps, âmes et biens.
Les yeux, éteints,
Laissaient filer
Un début de larmes.
Un vent innocent
Soulevait des cœurs
Brisés par le désespoir.
Le désir des uns
L’amour des autres
Mouillés, souillés, salis
Par une fine pluie,
Tombée d’un ciel
Assombri, attristé.
Que devient l’homme ??? Il naquit, vécut et mourut.
Mêlé à la terre
Labour d’un temps
Récolte sans fin
La nature l’a vaincu »
Nature en chaîne)