Où vont les larmes emportées par le vent ?

Scarlett O’Hara vient de tout perdre, Mélanie, ses illusions sur Ashley et son époux Rhett. Elle est douloureusement seule, elle espère que Tara lui apportera le calme et l’énergie nécessaire pour reconquérir Rhett Butler. Mais Tara ne suffit pas à calmer sa souffrance, elle a besoin de remplir le vide qu'elle ressent, s’intéressant à nouveau à la plantation. Un projet ambitieux surgit et devient le seul possible pour soigner ses blessures et sa solitude. Au fil du temps, elle entreprend, non pas de reconquérir Rhett, mais de puiser en elle une force insoupçonnée qui l’invite de plus en plus à s’intéresser à ceux qui l’entourent. Scarlett évolue vers une maturité affective qui lui permet d’affronter les aléas de la vie. Elle chemine avec les uns et les autres, et devient capable d’affronter avec moins d’orgueil infantile les écueils sociaux, maternels et conjugaux.

Cette suite du roman de Margaret Mitchell s’inscrit dans la cohérence des personnages, de leur personnalité, des faits historiques de l’époque de cette fin du XIXe siècle. Cette proposition romanesque, pour ceux qui ont aimé Autant en emporte le vent, est comme une réparation.