Les critères d’un livre à succès

Quels sont les ingrédients qui font qu’un livre trouvera son cercle de lecteur et le succès ? À cette question précise n’existe pas de réponse catégorique. Mais les erreurs courantes de jeunes auteurs permettent de trouver quelques éléments à ne pas négliger. À commencer par un juste calibrage de l’intrigue qu’il faudra démêler.

Originalité et simplicité

Avant d’aborder la question de l’originalité, commençons par le premier élément qui retiendra l’attention du lecteur hormis la couverture : le titre. Une phrase sortie du livre, un mot exotique, un détail qui fait sens sur la couverture sont autant de procédés pour accrocher le regard du lecteur et le pousser à ouvrir l’ouvrage. Si par la suite, nous mettons en garde sur le danger du tout original, pour le titre, l’imagination ne doit pas avoir de limite.

Assez souvent, les auteurs novices cèdent à leur ambition d’un projet dense, aux multiples ramifications. Certes, bien des auteurs classiques sont passés à la postérité par leur souci du détail, néanmoins on ne recommandera jamais assez de privilégier une intrigue simple mais originale. Une intrigue cohérente mais ne foisonnant pas d’éléments secondaires est facile à faire évoluer et donc plus facile à écrire. Elle comportera moins de risques de perdre le lecteur, d’altérer sa lecture et parfois d’entraîner le bâclage du dénouement. Un lecteur confus est un lecteur qui refermera tôt ou tard le livre avant le dernier chapitre. Si l’on opte pour une trame relativement facile à suivre, cela ne peut tenir qu’avec une bonne dose d’inventivité : caractéristiques des personnages principaux peu communes, univers marqué par quelques inventions qui créent une ambiance unique dans laquelle immerger le lecteur que l’on n’aura pas vue ailleurs.

Comme pour les projets ambitieux, le piège est de semer son lecteur par un trop plein d’originalité. A trop brouiller les pistes, le lecteur rate la chance de s’identifier à un personnage et ne parviendra pas à s’évader. Il conviendra donc de doser la place de l’inventivité avec des références plus ou moins perceptibles pour que le lecteur, s’il ignore la fin, ait l’impression de connaître la direction de l’histoire. Idem pour des revirements de situations, trop nombreux, ils éveillent la vigilance du lecteur qui ne s’y laissera pas reprendre. Le pacte de lecture repose dans ce fait : l’auteur promet au lecteur de l’emmener dans une aventure avec une fin, mais surtout de ne pas le perdre en chemin.

Respect des codes : jusqu’où ?

Ces mêmes références sont bien souvent des codes appartenant à un genre littéraire. Il n’est pas question de remplir des cases avec le sempiternel même héros sans peur et sans reproches pour un livre de Fantasy et la jeune fille frivole pour une romance. Mais bien identifier ces codes pour mieux jouer avec peut avoir son intérêt. Lesquels vais-je ignorer, lesquels vais-je reprendre pour faciliter la lecture et ne pas perdre mon lecteur ? Lesquels, encore, vais-je reprendre ironiquement ? Répétons-le encore, la fluidité est vitale dans l’avancée du récit et laisser une part d’horizon connue permet de garder le lecteur à flots pour mieux le surprendre dans un revirement de situation.

Mécanique principale du roman avec la narration, le dialogue fait trébucher beaucoup d’auteurs. Cet outil permet de vivifier une scène lorsque les personnages prennent la parole. Toutefois, s’il imite le langage oral, le dialogue peut se résumer à une conversation insipide et inutile pour l’intrigue. Pour résumer, il conviendrait de ne jamais y avoir recours gratuitement, mais avec une intention précise : passer une scène fastidieuse, apporter un éclairage sur la psychologie d’un personnage, donner un effet de vitesse ou bien encore de comique direct.

Se préparer à écrire

Une fois un thème fort choisi, une première étape préparatoire pourra faciliter l’écriture. En cas de nombreux personnages présents, il sera judicieux de dresser une liste des caractéristiques de chacun ainsi que leur psychologie. Les protagonistes posés, l’intrigue vaguement ébauchée et un balisage en chapitre permet de quadriller le récit.

Susciter la curiosité de l’éditeur

En plus de la nature de la trame et de quelques rebondissements bien placés, il reste d’autres éléments à préparer pour aborder un éditeur avec les meilleures chances de succès.

Tous les comités de lectures ne prennent pas le temps de lire l’intégralité d’un roman prometteur par manque de temps. Afin de maximiser ses chances, il est donc vital de soigner les premières pages du livre. Accroche du texte, ces quatre-cinq premières pages sont une vitrine qui montre le potentiel de dépaysement de la trame, la maîtrise du style et de la syntaxe, ou encore la façon dont les choses se mettent en place. À ne pas négliger donc.

Associé à cette entrée en matière, un bon argumentaire permettra au comité de lecture de se faire une idée en quelques phrases du potentiel de votre écrit. Si le choix du titre doit susciter un premier intérêt, l’argumentaire doit confirmer cette première impression positive.

Edilivre édite les nouveaux auteurs

Parmi les maisons d’édition les plus accessibles, Edilivre propose aux auteurs de pouvoir être édités gratuitement au format papier et numérique. Depuis 2007, l’éditeur a publié plus de 15 000 auteurs à travers 23 000 œuvres. Edilivre a également permis à de nombreux auteurs de pouvoir éditer leur premier roman, dont certains se sont avérés être des livres à succès.