Comment écrire une poésie ?

Commen écrire une poésie?Rimée ou non, en strophes ou simple retour à la ligne, la poésie est le genre libre par excellence. Des trois vers que comporte le haïku japonais aux douzains (strophes de douze vers), la versification n’est bridée par aucune règle stylistique. Il est donc normal de voir de nombreuses constructions différentes.

Ecrire une poésie en vers

A la différence d’un texte commun en prose (roman, nouvelle) qui s’articule en ligne droite (avant, pendant après), la versification est composée de deux axes, le vers et la strophe.

Le vers naturellement qui est l’unité de base d’un poème. Pas nécessairement rimé, il donne le rythme à la strophe. Lorsque les vers sont réguliers, il se mesure en nombre de syllabes. D’une seule, on dira alors qu’il est monosyllabique jusqu’au vers de 12 syllabes immortalisé sous le nom d’alexandrin. Les vers réguliers demandent une grande attention dans le compte des pieds (syllabes), et de connaître quelques règles de prononciation.

La strophe, l’axe vertical du poème

Si le vers est l’axe horizontal du poème, la strophe en est l’axe vertical. Elle détermine la longueur du poème en groupe de vers réunis ensemble. D’un seul qu’on appelle monostiche à douze comme le douzain évoqué plus haut. La taille de la strophe se fait principalement si le poème forme un groupe homogène de strophes aux vers réguliers (même nombre de pieds) ou si le choix d’alterner les longueurs de strophe est assumé.

L’exemple le plus évocateur étant le sonnet qui additionne deux quatrains (strophes de quatre vers) et deux tercets (trois vers). La strophe indique la progression comme les lignes d’un livre, mais aussi les vers qui rimeront ensemble. On se rappelle les formes en AA-BB (simples), ABAB (croisées), ABBA (embrassées). D’autres effets comme l’enjambement ou le rejet jouent de façon à ce qu’un mot en pleine phrase, et non en fin de phrase, fasse office de rime.

Quelques règles à connaître

Quels sont les « -h » muets, quelles liaisons doit-on faire, quand peut-on ne pas prononcer le « –e » (apocope) ? Un détail encore un peu plus subtil, on retrouve la diérèse (cieux, se prononçant « ci-eux » pour compter deux pieds). Cette façon de composer est propre à la versification classique de la Renaissance au symbolisme des romantiques. Si le poète peut tout à fait s’affranchir du calcul de pieds, il est important de s’y familiariser pour savoir bien lire les poèmes des anciens. De la même manière qu’un écrivain chevronné a beaucoup lu, un jeune poète se doit de lire de nombreux recueils de tout style. Globalement, il est plus avisé de faire des vers libres, du moins au départ, plutôt que bancals en nombre de pieds. Le rythme ne sera pas facile à trouver et perdra le lecteur.

Le vers mais aussi la prose

Nous avons évoqué le vers, mais la poésie se conjugue également sous la forme de la prose. Forme la plus libre qu’il soit, elle est dépourvue de rimes et ne compte ni les pieds ni n’accorde d’importance à la longueur et au nombre de strophes. Cette forme peut sembler difficile à différencier d’un texte en prose traditionnelle comme le Spleen de Paris de Baudelaire. On fera principalement la différence en comparant l’effet descriptif de la poésie, telle que la description d’un tableau avec une action, un paysage ou une émotion à un instant précis, à la notion de récit dans la durée comme c’est le cas pour un roman ou une nouvelle.

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