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Les meilleurs romans espagnols
31 décembre 2017
Posté par
AA Victoria

Les meilleurs romans espagnols

 

La littérature espagnole regroupe toutes les œuvres de littérature en langue espagnole, d’Espagne. On parle de littérature sud-américaine pour tous les auteurs sud-américains de langue espagnole.

Essentiellement portée sur des thèmes chrétiens au Moyen-âge, la littérature espagnole s’émancipe, au cours de son « siècle d’or » (XVIème siècle), sous la profonde influence de la Renaissance.

 

Nait alors le roman picaresque mettant en scène un homme du peuple dans des aventures pittoresques à caractère social. Ce nouveau genre, très populaire en Espagne, s’exporte jusqu’en France avec l’Histoire de Gil Blas de Santillane de Lesage notamment.

Miguel de Cervantès, figure essentielle de la littérature espagnole contribue de manière décisive à l’élaboration des canons du roman moderne.

Au XXème siècle, la guerre civile brise ce que l’on appelle la « l’âge d’argent » de la littérature espagnole à l’image de l’assassinat de Federico García Lorca.

 

Les nombreux écrivains protestant contre la dictature de Franco permettent cependant de revitaliser la littérature espagnole.

La mort de Franco, en 1975, puis la démocratisation du pays sont une nouvelle étape dans la production littéraire désormais libérée de ses nombreuses contraintes. Il en résulte l’arrivée de nombreux nouveaux auteurs ainsi qu’une liberté d’approche (formelle, narrative,… ) inédite.

Les auteurs espagnols ont la cote sur le marché national où seuls quatre titres étrangers parviennent à s’imposer dans le classement des dix romans les plus vendus.

 

Voici le top 3 des romans espagnols :

 

 1. Toutes les vagues de l’océan, Victor Del Arbol (2015) : 

 

Gonzalo Gil reçoit un message qui bouleverse son existence : sa soeur, de qui il est sans nouvelles depuis de nombreuses années, a mis fin à ses jours dans des circonstances tragiques. Et la police la soupçonne d’avoir auparavant assassiné un mafieux russe pour venger la mort de son jeune fils. Ce qui ne semble alors qu’un sombre règlement de comptes ouvre une voie tortueuse sur les secrets de l’histoire familiale et de la figure mythique du père, nimbée de non-dits et de silences.

 

 

 

 

 

 

2.  Le bourreau de Gaudi, Aro Sainz De La Maza (2014) : 

 

Un corps en flammes est retrouvé pendu au balcon d’un des monuments les plus emblématiques de Barcelone, La Pedrera, d’Antonio Gaudi. Bien mauvaise publicité pour la ville à quelques semaines de la consécration par le pape de la Sagrada Familia. Les services policiers sont aux abois et réintègrent l’électron libre Milo Malart, révoqué par mesure disciplinaire. Tandis qu’il enquête en binôme avec une jeune sous-inspectrice, qui semble tout droit sortie d’une série américaine à succès, les meurtres s’enchaînent selon un rituel immuable : toujours des membres de l’oligarchie barcelonaise, férocement mutilés au sein des édifices du célèbre architecte qui fît la gloire de la ville. Barcelone a vendu son âme au diable ; elle doit payer le prix de sa magnificence. La chasse à l’homme est ouverte, mais qui cherche-t-on ?

 

 

 

 

3. La Maison des chagrins, Victor Del Arbol (2013) : 

 

Eduardo tente de survivre dans un appartement sans âme, grâce à l’alcool et aux psychotropes que lui prescrit la psychiatre chargée de sa réinsertion. Il vient de purger une peine de prison pour le meurtre du chauffard qui a tué sa femme et sa fille, il y a de ça quatorze ans. Peintre autrefois coté, il gagne sa vie en exécutant à la chaîne des portraits anonymes que sa galeriste place dans les grandes surfaces. Un jour, celle-ci lui transmet une bien étrange commande : une célèbre violoniste lui demande de réaliser le portrait de l’homme qui a tué son fils. Elle veut pouvoir déchiffrer sous les traits de l’homme les caractéristiques de l’assassin. Unis dans la même douleur, la commanditaire et l’artiste ouvrent bientôt la boîte de Pandore, déchaînant tous les démons qui s’y trouvaient enfouis.