La mafia vue de l’intérieur

L’écriture est bon moyen de faire une introspection, de réfléchir sur sa vie et d’être en paix avec soi-même. Les bandits que nous allons vous présenter ont fait le choix de l’écriture pour faire la lumière sur leur histoire et leurs motivations.

 

Nous proposons dans cet article une sélection de trois livres rédigés par des bandits qui ont marqué leur époque.

 

« Ma vie » Al Capone :

 

Al Capone est l’un des plus emblématiques malfrats de l’histoire. Son nom résonne encore dans les rues de Chicago plus de soixante-dix ans après sa mort. Il a contrôlé Chicago sous la prohibition durant près de dix ans avant d’être inculpé pendant huit ans à Alcatraz pour « non-paiement d’impôt ». À sa sortie de prison en 1939, il accepte l’offre d’un éditeur qui souhaite publier ses mémoires. Il revient sur son parcours où il est devenu en dix ans l’ennemi public numéro un.

 

 

 

 

 

 

« L’instinct de mort » Jacques Mesrine :

 

Cet ouvrage a fait grand bruit à sa sortie. L’ennemi public numéro 1, comme il était appelé, était incarcéré à la prison de la Santé lorsqu’il a pris la plume. Il y explique ainsi avoir tué 39 personnes alors que son procès n’interviendra que quelques mois plus tard. C’est la première fois qu’un prisonnier publiait ses mémoires et avouait ses crimes avant d’avoir été jugé. Il nourrit son propos d’anecdotes croustillantes même si le tout reste très violent. Ce livre a été réédité deux fois en 1984 et en 2009. Par la suite, « Coupable d’être innocent » un second livre plus politique écrit par Jacques Mesrine sera publié après sa mort.

 

 

 

 

 

« Homme d’honneur », Joseph Bonanno :

 

Joe Bonanno a dirigé « sa famille » durant vingt ans. Après s’être retiré des « affaires », il écrit son autobiographie en 1983. Cependant, contrairement aux exemples cités précédemment, il réfute tous les crimes et va même jusqu’à expliquer que la mafia n’existe pas. Il tente également de laver son honneur en arrangeant sa sortie du monde mafieux. Son propos est intéressant lorsqu’il par de lui-même, de sa personnalité en constante recherche de reconnaissance.