Livre

Première Partie

Première Partie

Par JPsy

Thème : Autres / Divers

Date de publication : 12/01/2011

Trente-et-un jours de voyage dans l'incertitude de ce qu'il reste de soi ; un mois d'été qui se condense dans une chronique de l'être, absurde parce que trop sensée, tristement drôle et bêtement humaine. Première partie est une suite géométrique de textes dont la limite est strictement imaginaire, une série arithmétique de souvenirs et d'idées où la raison se compte (conte ?) le plus souvent à deux.
  • Roman (134x204)
  • 102 pages
  • ISBN : 9782812144769
13,50 €
5,99 €
Papier
Numérique

JPsy

Biographie

JPsy

JPsy est un auteur, compositeur, musicien et chanteur bruxellois. Le reste du temps, il le passe en tant que professeur de physique et de mathématiques dans l'enseignement secondaire...

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Avis des lecteurs

_ - 30/07/2014

C'est l'histoire d'une fille qui était amoureuse. Comme toutes les femmes elle avait besoin de se sentir femme, sensuelle, désirée. Pas par tous. Mais par Lui. Sa seule voix la faisait frémir. Elle le trouvait beau, elle le désirait, voulait se blottir constamment contre lui. Sa logique voulait la même chose, sa logique sa peau aussi. Elle avait pourtant l'impression de devenir fade. De ne pas être assez. Que d'autres rousses, brunes et blondes étaient pourtant plus désirables. Qu'Il préférait les voir dans son verre que de la voir dans son lit Le problème devait forcément être qu'il lui manquait quelque chose à elle.. Qu'elle n'était pas assez. Confuse, inquiète, démoralisée elle passa une nuit de trop à se glacer le cœur à se demander si ses doux mots qu'Il lui disait pourtant étaient bien réels. Elle devin triste de ne pas arriver à être mieux, ne pas lui faire ressentir ce qui elle lui brûlait les doigts. Se trouvant de plus en plus laide sans intérêt, ne supportant plus d'être seule avec elle même. elle devint ce qu'elle craignait avoir été. Trop distante, froide, ne sachant même plus dire "je t'aime".. Car comment aimer sans s'aimer soi même? Ne sachant lui expliquer le pourquoi de sa froideur, n'en comprennent pas pleinement la raison. Elle lui dit adieu dans son cœur mais en restait éprise. Aimer sans être amoureuse est une bien triste prison. Ne sachant pas lui dire adieu pour de vrai elle le traina dans sa tristesse.. Il voyait qu'il y avait quelque chose. Le fait de ne pas savoir la deviner l'éloignait davantage.. Comme deux personnes qui se tiennent la main mais qui sont à présents inconnus, ayant oubliés qu'ils étaient autrefois amoureux. Ouvrir les doigts et partir fut douloureux, bien qu'elle se senti libérée de sans cesse chercher comment expliquer ce qui la rongeait. Mais plus creux s'était installé ces idées de rien du tout, ces doutes de ne pas être plus qu'un pale reflet dans le miroir. Il su mettre en mot une partir de leur histoire, dévoilant même au grand jour le dernier baiser qu'ils ont partagé.. Les mots étaient poétiques, bien construits, mais elle eu mal en les lisant. Des années passèrent Ils se croisèrent du bout des mots Loin des yeux loin du cœur dit-on Chaque rencontre furent maladroite, comme si elle devait lui prouver qu'elle aurait aimée qu'il la retienne Puis le malaise est passée Et elle découvrit des année plus tard qu'elle était assez. Simplement pas pour Lui. Qu'elle avait toujours besoin de se sentir femme mais qu'au départ, elle n'aurait pas pu gagner.. Au final il aurait toujours préfère les avoir elles dans son verre, que de l'avoir Elle dans don lit

Avis - 06/07/2011

Le livre se présente comme une réflexion chapitrée sur différents thèmes qui agitent l'humanité depuis qu'elle existe. L'auteur y présente ses raisonnements de manière compacte - aucune phrase n'apparaît comme superflue. De temps en temps, une petite note d'humour tente de freiner le rythme mais le galop cérébral reprend inexorablement. Certains reprocheront cette frénésie tyranique dans l'enchaînement des idées mais il est évident que l'auteur a cherché à se libérer du trop plein cognitif qui le tiraillait. Le livre prend parfois des accents péremptoires renforcés par une certaine froideur mathématique que des métaphores et des images alambiquées ne parviennent qu'avec peine à éclipser. Et pourtant ... en grattant légèrement, c'est plus de la pudeur que de l'arrogance qu'on discerne chez cet homme. Un homme dont le coeur a visiblement souffert et qui cherche refuge dans une hyper-rationnalisation des rapports humains. Plus qu'à un donneur de leçons, c'est sans doute à un être égratigné et plein de retenue à qui nous avons à faire ici ...