Maliarka

Toulouse, septembre 1995. Maliarka, musicienne d’origine russe, trouve dans sa boîte aux lettres un bout de papier portant l’inscription 366. Même chose le lendemain, avec le nombre 365. Un doute s’installe dans l’esprit de la jeune femme, tandis que le phénomène se reproduit quotidiennement. À quoi correspond ce qui ressemble à un compte à rebours ? Et qui est le messager ? Maliarka cherche d’abord la réponse dans son entourage : serait-ce une locataire de la résidence étudiante dont elle est gardienne ? Le concierge de la résidence voisine avec qui elle est en conflit ? C’est bientôt tout son univers qu’elle sent menacé. Et lorsque surviennent les grèves, à l’automne 95, Maliarka commence à interpréter cette énigme à une échelle plus vaste que celle de sa propre vie.