Le monde peut bien s'effondrer

Josépha, une jeune veuve accablée de toutes parts par Mathias, déterminé à accaparer les biens de son défunt frère, n’a nul autre choix que de céder à la pression et de convaincre Mathilde de faire de même. Avec la colère de la jeune femme se produira l’irréparable. Dévastée d’apprendre dans la foulée qu’elle avait été adoptée par le couple, Mathilde déduit qu’elle n’aurait jamais été au courant d’un tel secret si Mathias n’avait vu leur maison comme une proie à saisir. Elle, la reine de Sillas, la prunelle de ses yeux, ne peut croire que cet homme n’était en réalité qu’un père adoptif. La cruauté de la vérité qui lui est assenée par Mathias n’est que de nature à exacerber sa colère face au comportement irascible de ceux qui veulent les dessaisir, sa mère et elle, de leur héritage à elles, légué par l’époux, le père ! L’intrépide se souvient des dernières heures précédant leur départ de la maison et raconte le déroulé des événements ayant abouti à la cabale lancée contre elles. Qu’elle semble éloignée, la chaleur du foyer rempli et comblé par la présence de ce père aimant ! L’amour d’un parent ne s’oublie jamais…