Livre

L'Éclair des Signes

L'Éclair des Signes

Par Mireille Oillet

Thème : Poésie

Date de publication : 24/10/2018

L’écriture véritablement poétique nourrit son incessante inspiration à la source la plus intime de soi-même, au cœur d’une bienheureuse solitude conquise de haute lutte car durement mise à l’épreuve. Au vif d’un regard neuf et d’une écoute sans cesse aiguisée dans l’affût permanent de symboles subtils, le poète, homme ou femme peu importe, parvient à la maîtrise de l’acte inouï favorisant le déchiffrement de ce qu’il convient d’appeler l’éclair des signes. Le poème en signe de vie, comme le chant vibrant d’une aube singulière…
  • Grand Format (170x240)
  • 92 pages
  • ISBN : 9782414288113
10,50 €
4,99 €
Papier
Numérique

Mireille Oillet

Biographie

Mireille Oillet

Née à Foix, au cœur des Pyrénées ariégeoises, nourrie du flamboiement de l’hérésie cathare en pays d’Oc, et donc révoltée par la fin cruelle réservée aux « Gentils », Mireille Oillet poursuivit et alimenta sa rébellion à Toulouse, au cours de solides études littéraires « classiques », en classe préparatoire d’abord, pour finir diplômée en faculté des lettres. Mais, en filigrane, au plus secret et au plus vif d’elle-même, dansait une parole brute à la grâce sauvage, enfin libérée dans le souffle fervent de longs poèmes irrépressibles.

 

Couverture : Acrylique Jean Oillet, 2011 

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Avis des lecteurs

superbe ouvrage de poésie - 20/11/2022

superbe recueil merci pour ce précieux moment passé avec ce livre. Je le conseille fortement à tout amoureux de belles lettres .merci encore à Mireille Oillet

C'est une merveilleuse poésie du dedans - 05/11/2018

Voilà une merveilleuse poésie du Dedans ! Devant le prodige d'exister, Mireille Oillet, comme certains chercheurs acharnés, s'étonne. Fidèle, de ses racines à ses cendres, elle cherche à capter le vivant jusque dans ses signes les plus ténus. Sa poésie répond à la lancinante question: comment rendre clair un coeur obscur et remercier la vie, sinon en dansant avec elle... En couverture, la peinture de Jean Oillet annonce les foudroyants éclairs d'intuition qui traversent les poèmes.

Le chant du seu(i)l - 27/10/2018

La poésie m'a toujours semblé être tout particulièrement capable, de par l'absolue liberté d'expression qu'elle offre, de célébrer la vie plus que n'importe quel autre art. Non seulement on peut peindre et faire de la musique avec des mots, jouer sur l'évidence et le caché, mais encore le poète n'a aucune obligation : ni explication à fournir, ni chemin à suivre. Encore faut-il que son regard, c'est à dire son esprit, ait été purifié de ce qui l'obstruait et l'empêchait d'a-percevoir, contradictoirement mais non moins certainement, d'une certitude plus certaine que toute autre, la vérité en jeu dans son existence : jeu en je. C'est le cas ici où Mireille Oillet chante par ses mots un mystère, vrai, irréductible, incommensurable, auquel seul accède celui qui exerce droitement sa raison parce qu'il a fait la lumière en lui-même. Si la raison ne peut briser ce mystère au coeur de l'existence, c'est qu'il est pure lumière : inexplicable. Et si elle ne peut le briser, elle peut permettre de le vivre et, comble du comble, l'évoquer : lorsque la raison se range à l'intuition présente en chacun - sans laquelle il ne serait pas, tout simplement -, cette intuition qui représente l'unique chance d'accès (accès direct) au vrai mystère : alors, flambe le sens, singulier et pluriel, qui est la trame de nos vies à tous, et à chacun personnellement. Personne ne peut nous l'apprendre, mais la personne saisie totalement au plus intime d'elle-même par l'évidence même, déborde de cet infini qu'elle éprouve réellement : ses mots n'ajoutent rien à la chose et ne visent pas à convaincre ; ils exhaussent le secret et le chant, personnel, est par surcroît la gloire de la vie car non seulement il y a, quelque chose, mais il y a quelqu'un pour le savoir et éprouver jusqu'où cela va, le vivre et l'exprimer à sa mesure sans mesure. Ecouter ces chants dont la poésie de Mireille Oillet est du nombre, qui, de loin en loin mais depuis toujours et partout, sourdent spontanément sans lien entre eux sinon cela-même de chanté, c'est se donner une chance d'être renvoyé à sa propre épreuve, personnelle, pour la clarifier jusqu'à la transparence d'un mystère aussi immédiat et simple que colossal, mystère dont la découverte conduit à une plénitude de sens telle qu'elle est impossible à comprendre hormis à l'éprouver soi-même. L'existence est dès lors une grâce, gratuite, et tout se qui se présente à vivre, absolument tout à égalité : luxe au sens étymologique ; lumière, éclat, gloire de 'cela-même', secret de toute chose et à titre spécial de chacun.

Le chant du seu(i)l - 26/10/2018

La poésie m'a toujours semblé être tout particulièrement capable, de par la complète liberté totale d'expression qu'elle offre, de célébrer la vie plus que n'importe quel autre art. Non seulement on peut peindre et faire de la musique avec des mots, jouer sur l'évidence et le caché, mais encore le poète n'a aucune obligation : ni explication à fournir, ni chemin à suivre. Encore faut-il que son regard, c'est à dire son esprit, ait été purifié de ce qui l'obstruait et l'empêchait d'a-percevoir, contradictoirement mais non moins certainement, d'une certitude plus certaine que toute autre, la vérité en jeu dans son existence : jeu en je. C'est le cas ici où Mireille Oillet chante par ses mots un mystère, vrai, irréductible, incommensurable, auquel seul accède celui qui exerce droitement sa raison parce qu'il a fait la lumière en lui-même. Si la raison ne peut briser ce mystère au coeur de l'existence, c'est qu'il est pure lumière : inexplicable. Et si elle ne peut le briser, elle peut permettre de le vivre et, comble du comble, l'évoquer : lorsque la raison se range à l'intuition présente en chacun - sans laquelle il ne serait pas, tout simplement -, cette intuition qui représente l'unique chance d'accès (accès direct) au vrai mystère : alors, flambe le sens, singulier et pluriel, qui est la trame de nos vies à tous, et à chacun personnellement. Personne ne peut nous l'apprendre, mais la personne saisie totalement au plus intime d'elle-même par l'évidence même, déborde de cet infini qu'elle éprouve réellement : ses mots n'ajoutent rien à la chose et ne visent pas à convaincre ; ils l'exhaussent et le chant, personnel, est par surcroît la gloire de la vie car non seulement il y a, quelque chose, mais il y a quelqu'un pour le savoir et éprouver jusqu'où cela va, le vivre et l'exprimer. Ecouter ces chants dont la poésie de Mireille Oillet est du nombre, qui, de loin en loin mais depuis toujours et partout, sourdent spontanément sans lien entre eux sinon cela-même de chanté, c'est se donner une chance d'être renvoyé à sa propre épreuve, personnelle, pour la clarifier jusqu'à la transparence d'un mystère aussi immédiat et simple que colossal qui conduit à une plénitude de sens telle qu'elle est impossible à comprendre hormis à l'éprouver soi-même. L'existence est dès lors une grâce, gratuite, et tout se qui se présente à vivre, absolument tout à égalité, luxe au sens étymologique : lumière, éclat, gloire de 'cela-même', secret de toute chose et à titre spécial de chacun.