Livre

Extase et transcendance

Extase et transcendance

Recueil de poésie

Par Abdelmalek Aghzaf

Thème : Poésie

Date de publication : 28/08/2015

Écrire, c'est exprimer ce dont on ne peut parler dans la vie courante...
Écrire de la poésie, des nouvelles ou des contes, c'est se raconter de belles histoires qui extériorisent ses propres sentiments, ses sensations, ses rêves et ses propres désirs, sinon, ses fantasmes ! Le partage avec les lecteurs est un besoin de communion, de symbiose, d'osmose avec l'entourage et l'univers.
  • Grand Format (170x240)
  • 62 pages
  • ISBN : 9782332979186
10,50 €
4,99 €
Papier
Numérique

Abdelmalek Aghzaf

Biographie

Abdelmalek Aghzaf

Abdelmalek Aghzaf, né à Azrou, ville du Moyen Atlas au Maroc.
Après des études universitaires et une carrière de professeur de langue et de littérature françaises à Fès, ce père de trois enfants, grand-père depuis peu, est retraité depuis fin 2012. Il occupe désormais son temps libre aux voyages, la lecture et écriture de la poésie, de nouvelles, de chroniques, de pensées et de méditations.
Écrits déjà publiés : Recueil de nouvelles et contes du Moyen Atlas, Recueil de poésie : voix et parole du silence, Recueil de poésie : poèmes brefs et poésie en prose, Recueil de poésie : Danse des perles.

Lire aussi
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Avis des lecteurs

Poète de l’idéal - 23/09/2015

Poète de l’idéal, c’est ainsi que je vous vois, Abdelmalek Aghzaf, à une première lecture, ne connaissant rien d’autre de vous. Désir de paix, d’amour, d’harmonie. Poésie de l’envol, de la mer, de la terre et du sable. Après l’explosion, « Attente sur la corniche » en forme de repli. Entre les pages dédiées aux éléments, et même parfois mêlé à ces éléments, toujours, modestement, un retour sur soi. Le poète, presque espiègle, avoue avoir « l’âge au crépuscule » et les quinze ou vingt ans du cœur ! L’optimisme, la croyance en la bonté de l’homme, se froissent quelquefois de portraits ou paysages plus amers (les longs vers lourds et sinistres de « Cortège de mots funèbres »). Ce que j’admire, moi qui ne manie bien que ma propre langue c’est la parfaite connaissance de la langue française. Elle s’exprime ici sous une forme variée, joyeuse le plus souvent, et discrètement sensuelle. Pas de culte de la sobriété ou du minimalisme, sauf peut-être dans le touchant poème « Sous la pluie » qui joue de la redondance et de fines variations. Le poète use des mots de manière parfois hardie (« Je te verse le second vers – sic – de thé à la menthe » ou quand « e-mails » rime avec « hirondelles »). La langue est belle, les références culturelles larges : puisant dans la Bible, le Coran – étrangement jamais nommé sauf par la périphrase « L’Édit d’Allah » - la mythologie grecque, latine et égyptienne, avec des incursions dans la modernité (« Le miroir d’Orfée » - sic - renvoie à Jean Cocteau). Culture et spiritualité. Compassion pour la misère, horreur de la guerre, de la violence, désir d’absolu : j’aime. J’aime un peu moins quand la spiritualité se fait religiosité… et moins encore – c’est rare, heureusement – quand la religiosité se fait prêche, comme dans le poème « Psalmodies éternelles » : « Qu’il n’y a qu’un Dieu et il est suprême, / Et que Sidna Mohamed est son sublime envoyé et son prophète ultime »... ouh là, là je dis stop… et heureusement que je n’ai pas commencé par ça ! J’aime davantage, en revanche, le poème très personnel « Mon identité, ma vocation » – même si je ne suis pas sûr de l’avoir compris : « Qui suis-je ? /D’où suis-je venu ? /Et que suis-je devenu ? /Je suis l’anonyme : /Aucune patrie /Aucun drapeau ne flotte /Au-dessus de mon crâne./ Ma culture est quasi piétinée, /Ma civilisation est mal comprise, /Mes compatriotes ont la raison trop aliénée /La mémoire atteinte d’amnésie, /Vidée de tous les fichiers de l’Histoire, /Du Temps passé et présent /Ma parole devient aphasie. /Qui suis-je ? »