Livre

Les larmes de Guernica

Les larmes de Guernica

Par Andrés Márquez Vallina

Thème : Roman historique

Date de publication : 04/09/2013

Emmitouflé dans sa petite cape noire, le petit Aïtor arrive à la gare de Mouscron en Belgique en 1937. Il ne sait pas encore que son séjour va durer plus longtemps que prévu. Il fait partie de ces enfants rescapés du bombardement de Guernica, qui, sauvés des atrocités de la guerre d’Espagne, furent dispersés au sein de familles d’accueil dans le monde entier. Avec une petite fille, Andone, il va être confié à Papy Georges, le laitier du Nouveau-Monde. Ce livre touchant raconte de façon romanesque la quête opiniâtre d'un homme en exil qui tente de retrouver ses parents, ses racines. Adroitement, l'auteur mêle à son récit l'histoire du destin de « Guernica », le chef-d’œuvre de Picasso qui finira lui aussi, comme Aïtor, par regagner l'Espagne.
  • Roman (134x204)
  • 120 pages
  • ISBN : 9782332585509
13,00 €
5,99 €
Papier
Numérique

Andrés Márquez Vallina

Biographie

Andrés Márquez Vallina

Andrés Márquez Vallina signe avec les larmes de Guernica son quatrième roman, le premier publié aux Editions Edilivre.

 

Avis des lecteurs

Récit d'une page d'histoire - 01/01/2015

Les Enfants (los Niños en espagnol), fils de Républicains morts lors de la guerre d'Espagne, ou plus tard en prison, ont été dispersés partout par des Républicains. D'autres enfants, des milliers aussi, ont été éloignés de leurs parents par le pouvoir de Franco, pour ne pas être contaminés par l'esprit révolutionnaire. On connaît mal ces faits historiques, mais l'Espagne est en train de faire un grand travail de mémoire depuis la fin de la dictature. L'auteur des Larmes de Guernica y participe, en nous racontant l'exil d'Aïtor, et sa persévérance dans la recherche de ses racines. J'ai aimé ce récit, écrit bien souvent avec un regard d'enfant. Mon personnage préféré est celui de Georges : il a accueilli des enfants qu'il ne connaissait pas, et il a tout fait pour qu'ils grandissent sans oublier d'où ils venaient. Normal après cela qu'il soit en quelque sorte adopté, lui aussi, comme un grand père (Abuelito en espagnol, ce qui donne Ito Jorge). Le parallèle entre le tableau de Picasso, Guernica, et la vie d'Aïtor, est intéressant, mais le meilleur, c'est la fin : c'est de la broderie fine. A vous de la découvrir !