Livre

[Les Invincibles / Psychids]

[Les Invincibles / Psychids]

L'affaire Nambot

Par Alexandre Lepré

Thème : Roman science fiction

Date de publication : 26/05/2010

Le chauffeur de taxi les emmenait rapidement de leur appartement situé près de l'université vers le petit bar du quartier Lukiel qu'un de leurs amis leur avait recommandé. Le conducteur, calme, continuait un quasi-monologue qui constituait sa conversation. Le véhicule s'engageait par les ponts de la ville, et la radio passait des tubes de musique de variété, qui ne semblaient pas aux goûts des passagers, bien qu'ils n'en disaient rien. Le satellite usine Aproso envoyait des éclats oranges à la lune du planétoïde.
  • Roman (134x204)
  • 204 pages
  • ISBN : 9782812134616
17,00 €
7,99 €
Papier
Numérique

Alexandre Lepré

Biographie

Alexandre Lepré

C'est en tombant enfant sur une série de romans de A.E. Van Vogt que ma logique très animiste se trouva forcée de reconnaitre en la Science fiction une valeur dans ma vie supérieure à la littérature classique… puis de découvertes en stupéfactions je me rendis compte que mon cerveau était plus que prêt à intégrer ces histoires venues de nulle part, ayant pied dans une espèce de réalité hors du commun, qui avaient le don de me faire rêver. Puis à l'adolescence, je rencontrais mes pairs, un groupe d'étudiants qui aimaient la SF, nous fondâmes les Carpe Noctem, écrivant textes et musiques sur une base futuriste et surréaliste (je ne dédaignais pourtant ni Camus, ni Boris Vian), pour nous hisser au sommet de l'art du synthétique, un peu comme Warhol. Les études de biologie qui constituaient mon fil rouge me menèrent après coup à travailler comme aide dans des foyers de vie, pendant trois ans de bons soins à la personne en difficulté. Mes lectures m'accompagnèrent sur ce chemin long et difficile avec des auteurs comme Howard Buten, Freud, et Bien sur C.G. Jung, digne de l'école futuriste de Franck Herbert, dont je reprenais quelques psychologies… Après cela, je m'orientais de nouveau vers Bordeaux cité de mes études universitaires, ville de vin et de bon augure. Je faisais un an de bénévolat en tant que formateur en informatique, pour des chômeurs, et écrivis ma première nouvelle. Celle-ci fut remarquée par Canal+ mais par manque de moyens n'aboutit pas au court-métrage qu'on avait encensé. Je patientais et intégrais un nouveau groupe de chansonniers, cette fois-ci pop-Rock. Ici nous nous orientions vers des références communes et des séries TV cultes pour nous inspirer. Le groupe ne fit pas long feu et je croisais une troisième fois une muse qui me démontrait que les gens font vivre leur art par force amour et non mercantilisme, mais qu'il valait mieux réussir tranquillement cette relation. Je me décidais donc à attendre, et je me trouvais un travail comme afficheur culturel, vous savez ceux qui collent au scotch les affiches de spectacles à venir dans les boutiques de la ville. J'en vins après cinq années à en connaître peu ou prou les arcanes, et à voir ma vie comme un spectacle urbain, de voir des tranches de vies semblables à celles qu'on lit surtout dans les romans de gare ! Ayant décidé de faire cesser mon feu intérieur, je me rapprochais de la nature -la mer- et me consacrais à exercer mon talent d'afficheur dans une ville moyenne. Pendant ces années là, j'ai écris quelques nouvelles et ce roman, qui pourrait se hasarder dans les thèmes de Philip K Dick…

 

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