Livre

Le Spectateur

Le Spectateur

Par Virginie Vanos

Thème : Roman psychologique

Date de publication : 23/04/2015

Axel, un jeune psychiatre un peu snob et fort solitaire, se retrouve confronté à Alexandra, une reporter aussi mystérieuse qu'ambiguë. Tour à tour agacé, désarçonné, intrigué par la jeune femme, il finira par en tomber violemment amoureux, jusqu'à l'obsession, jusqu'à la folie...
  • Roman (134x204)
  • 148 pages
  • ISBN : 9782332924681
14,50 €
6,99 €
Papier
Numérique
 

Avis des lecteurs

Amour quand tu nous tiens... - 29/09/2017

Aimer jusqu'à l'obsession, jusqu'à la folie... Virgine Vanos fait preuve ici d'un sens aigu de l'approche relationnel entre homme & femme, plongés dans un délire amoureux obsessionnel. Jamais facile ce genre de relation, et pourtant l'auteur ne s'y perd pas, que du contraire. A lire et à relire sans modération, tout en gardant la tête froide et quelques distances, pour ne pas tomber dans le même travers.

Passionnant - 26/09/2017

Un roman qui se laisse lire au premier abord et puis au fil de la lecture vous êtes immergé par l'histoire et les personnages. Un livre que je recommande

Passionnant - 22/09/2017

J'ai beaucoup aimé ce roman. Il nous pousse à réfléchir à certaines questions. Sur nous mêmes. Sur notre façon d'agir. On peut facilement se mettre à la place d'Axel. Cela est renforcé par le fait que dès les premières pages de ce livre, on est dans sa tête. On l'accompagne dans sa découverte de l'autre, de cette femme qui a tout ce qu'il n'a pas. Elle voyage ,à un métier excitant. Mais pourtant , ils se ressemblent tout deux par leur impression de solitude. Axel va devenir le spectateur de la vie d'Alexandra, essayant de suivre chacun de ses pas ,espérant réussir à intégrer sa vie. Il va délaisser sa propre vie, lui qui était prévenant et très professionnel va devenir distrait, égocentré sur sa relation avec Alexandra, relation où réalité et fantasme se mêlent et où il se perd. La vie est ainsi faite que l'on pourrait facilement devenir comme Axel.Combien de personnes ont déjà vécu une situation similaire où une simple rencontre va devenir destructrice pour l'un ou l'autre. Ici ses sentiments prennent le pas sur le rest. On a tous se besoin d'aimer et d'être aimé, ce besoin de combler la solitude qui peut nous habiter au quotidien. Ce roman décrit parfaitement ce moment où la vie bascule et où tout peut changer à jamais. J'ai été happée par ce roman prenant et fascinant dont la fin appelle une suite.

Du grand Virginie Vanos - 22/09/2017

Virginie et moi, c’est une longue histoire ! Dix ans que nous nous suivons mutuellement, littérairement parlant. Et encore plus dans le domaine de la photo. Virginie n’en est pas à son coup d’essai. Entre les manuels pour fustiger “le mâle moderne”, “la femme moderne”, un roman autobiographique ou presque (“Battue”), et j’en passe, elle a déjà quelques heures de vol dans le milieu. Quand j’ai reçu “Le spectateur” et que j’ai vu que ça tournait autour de la psychanalyse, je me suis dit “Ouhlalalala, la mère Vanos, je l’attends au tournant !”. Ben ouais, quand même, là, elle venait marcher un peu sur mes plates-bandes. Non que je sois moi-même psychanalyste (Dieu m’en préserve), mais je bosse tout de même en psychiatrie, alors faut pas venir m’en raconter hein ? Eh bien, vous me croirez si vous voulez, mais pas la moindre fausse note dans son bouquin ! Je vous rassure, ce n’est pas un traité de psychanalyse. Il s’agit bien d’un roman, mettant en scène un psy qui va oublier toute notion de contre-transfert et de distance thérapeutique, tellement sa patiente est fascinante. Mais oui, les psychanalystes sont avant tout des êtres humains, que diable ! Au point que toute déontologie peut voler en éclat. Je ne vous en dirai pas plus sur le dénouement de l’histoire, mais sachez que là, Virginie a encore gagné en maturité. Sa plume rivalise avec les plus grands. Nous avons de la littérature au sens pur du terme. Et je dis : chapeau bas ! En tant qu’auteur, j’avoue avoir pris une leçon d’humilité. Toi, lecteur, qui aime te repaître de beaux textes, court lire “Le spectateur”. Quoi, t’es encore là ??

"Le Spectateur" ou l'Amour enfin révélé... - 09/04/2017

J’ai lu « Chicha et autres nouvelles » en quarante-cinq minutes. J’ai lu « L’Exilée » en une heure et quelques. Et là, je viens de lire « Le Spectateur » en à peine plus de temps. Je ne lis pas les livres de Virginie Vanos, je les dévore. Et quand je les dévore, je les adore. Ils coulent tous seuls. « Le Spectateur » est dans la droite ligne des autres livres de Virginie et j’aime cette unité, cette harmonie, créée par l’unité des personnages, puisqu’on retrouve les mêmes caractères dans « Le Spectateur » et dans « L’Exilée » mais aussi par la constance, la persistance et la maîtrise du style et des sentiments. Alors, et je pense que Virginie, avec son humilité de jeune auteure ne m’en voudra pas si je commence par quelques menues critiques sur les rares et minuscules scories que j’ai trouvé dans « Le Spectateur » comme dans ses autres livres. C’est vrai que quelques fois il m’a semblé que l’évolution des sentiments de ses personnages était un peu trop rapide, qu’il y manquait peut-être une ou deux étapes, un ou deux détails supplémentaires, pour les rendre un peu plus crédibles. Et ainsi, c’est vrai que quelques fois, le fil semble se distendre un peu, manquer un peu de matière, pour rester toujours aussi lumineux, même si on ne le perd jamais. Mais ce ne sont que des détails qui ne gênent et n’altèrent jamais la lecture et qui n’enlèvent rien à la beauté et à la passion de ce livre. Ce que j’aime particulièrement dans « Le Spectateur », c’est le style. Le style de Virginie Vanos. Ce livre se lit absolument d’un trait, mais avec ce qu’il faut de souffle pour pouvoir toujours respirer. Il est simple, direct, pur, léger, au sens positif, c’est-à-dire non pas qu’il soit superficiel ou qu’il manque de profondeur, mais aéré, clair, avec juste ce qu’il faut de sophistication ici et là, pour le magnifier et le rendre un peu plus lumineux. Il est rythmé, presque poétique parfois, et les brèves pauses qu’il offre servent judicieusement à reprendre ce qu’il faut de respiration et d’inspiration pour continuer immédiatement vers la suite. L’intrigue, encore une fois, comme dans « L’Exilée », n’est pas bien compliquée mais Virginie sait ménager ce qu’il faut de suspens, même si l’issue qui se propose au fil du roman n’est pas mystérieuse ni difficile à deviner, pour que le lecteur soit irrésistiblement entraîné vers la fin. Ce que j’aime aussi, et peut-être plus, c’est la façon qu’a Virginie de nous présenter ses personnages. Je crois qu’il est impossible de ne pas les aimer ou au moins de ne pas avoir d’affection pour eux. En effet, comme dans « Chicha » et dans « L’Exilée », Virginie nous les dépeint par petites touches, nous en offre les contours avec quelques indices sur leur personnalité plus profonde, mais elle le fait avec tant de délicatesse, de respect, d’amusement et d’humour parfois, mais surtout avec tant de compassion et de tendresse, en un mot avec tant d’amour, qu’ils se révèlent comme de vrais amis qu’on aurait envie d’écouter, de comprendre et d’aider. Comme toujours, Virginie ne veut pas trop les déranger dans leur intimité et elle nous laisse le soin, à nous lecteurs, de les imaginer plus complètement. J’adore littéralement cette opportunité et cette ouverture que l’auteure nous propose et qui donne une dimension supérieure à son livre, qui bien que sombre parfois, en devient dès lors très lumineux. Un mot sur l’histoire, sur l’intrigue. Encore une fois, c’est une histoire simple, limpide, qui se lit facilement sans demander d’efforts de compréhension démesurés. Les seules complications, et éventuellement les difficultés, qui apparaissent résident dans les sentiments des personnages, dans leur évolution et dans leur interaction entre personnages et en particulier entre Axel, le psychiatre, et Alexandra, sa patiente, car il s’agit effectivement de la rencontre entre un psychiatre et sa patiente qu’il finit par aimer, dans un assez classique phénomène de transfert. Mais Virginie, justement, les décrit très directement et très simplement avec une étonnante justesse. Alors, bien sûr, j’entends déjà certains esprits supérieurs et hautement intellectuels nous dire que cette interprétation des émotions et des sentiments est trop superficielle, que c’est plus compliqué que ça, etc, etc… Moi, je dis que bien que n’étant ni psychanalyste ni psychiatre ni même psychologue mais néanmoins suffisamment versé et expérimenté dans l’observation des comportements que le récit de ce transfert est parfaitement exécuté et crédibilisé par Virginie, moins quelques détails, certainement, mais qui n’auraient rien ajouté à la beauté de l’histoire. Car ce livre est beau, purement, simplement et honnêtement beau, comme les autres. Il est fin, il est simple, il est lumineux et il ne laisse à aucun moment indifférent. Car l’histoire du transfert n’est que le fil. La vraie histoire, le vrai propos de Virginie, qui nous ramène à l’unité et à l’harmonie de tous ses livres, le vrai sujet, c’est l’amour et l’amitié. Nous sommes invités à partager la vie des extraordinaires amis du spectateur et franchement, qui ne voudrait avoir un ami comme Orhan qui rassure son ami en lui disant qu’il a enfin découvert l’amour et que même s’il ne récolte rien en retour, c’est la plus belle chose qui pouvait lui arriver ? Et qui, comme Axel, ne voudrait pas, enfin, pouvoir tout abandonner et laisser son passé derrière lui pour partir sur la route de son destin à la rencontre de son amour enfin trouvé ? Alors, je n’ai pas pleuré. J’ai respiré. J’ai souri. J’ai pensé à mon véritable et inconditionnel amour. Et j’ai mis « Le Spectateur » sur ma table de nuit, à côté de « L’Exilée » et de mes dix autres livres préférés.

"Le Spectateur" ou la difficulté d'aimer - 20/11/2016

Vous connaissez peut-être dans votre entourage un homme « spectateur » de sa propre existence, qui fonctionne au quotidien de façon organisée et prévisible, et qui n’aura pas l’audace d’accomplir un acte fou ou de déclarer sa flamme à une femme… "Le Spectateur" de Virginie Vanos est l’histoire de ce genre d’individu qui, malgré son excellente éducation et sa grande culture, est resté un grand adolescent qui n’ira pas au-delà des limites du « convenu ». Axel – le héros de l’histoire – tombera amoureux d’une femme mystérieuse et énigmatique du nom d’Alexandra Mars – une femme moderne exerçant la profession de reporter, voyageant beaucoup et déstabilisant Axel par son audace, son grand besoin de liberté et sa sensibilité. J’ai trouvé le récit fort bien écrit : la plume de Virginie Vanos rappelle celle de Françoise Sagan par le style et la description de la société mondaine. Au cours de la lecture, des questions sur le personnage d’Alexandra Mars surgissent : est-ce une femme vampire qui « dévore » les hommes dont elle devient l’obsession, ou est-ce finalement une amoureuse sensible et romantique ? L’auteur a la finesse de ne pas révéler toutes les facettes du personnage d’Alexandra, et maintient son lecteur en haleine en lui suggérant subtilement de lire la suite du roman, intitulée : L’Exilée.

Un très bon livre ! - 10/11/2016

Si beaucoup d'écrivains et de poètes ont traité de l'amour, je pense à mon humble que "Le Spectateur" a bien sa place dans la littérature. La plume de Virginie Vanos est parfaite pour traiter de l'amour, l'âme soeur... Bravo !

à recommander - 04/10/2016

Ce roman se lit comme un train... L'humour, la psychologie et l'histoire même donne une puissance très forte à ce livre. Je le recommande!

Romantisme teinté d'humour - 03/11/2015

Une écriture limpide pour des sentiments complexes. Une fois commencé, on ne peut plus lâcher cet ouvrage tant on a envie de connaître le cheminement des protagonistes. La Vie avec ses surprises bonnes ou pas en est le fil conducteur et le cocktail de romantisme, d'humour et d'imprévus fonctionne très bien. Bref, à lire.

Il n'y a pas d amour heureux. - 28/10/2015

Les mots me manquent devant cette oeuvre d'une poésie rare, à la fois simple et sensible. Pour paraphraser Aragon, il n'y a pas d amour heureux... Mais c'est leur amour a tous les deux. Un livre d'une immense finesse que je conseille à tous les amoureux éperdus.

Une source de métamorphose - 31/05/2015

Un ouvrage au bout duquel je suis sorti transformé : je ne vois plus le présent et le futur de la même manière mais surtout je ne porte pas le même regard sur mon passé. Virginie a un don subtil et troublant pour l'écriture à la première personne et surtout un art fascinant de marier la narration et le récit. C'est le premier ouvrage de Virginie que je lis et je m'apprête à me procurer les autres. Les mots de Virginie sont comme une source merveilleuse et mystérieuse de métamorphose de l'âme...

Un grand cri d'amour... Très ambigu - 22/05/2015

Cet ouvrage m'a profondément bouleversé tant par sa simplicité que par sa complexité ! En fait, les deux héros ne sont que les deux faces d'un seul miroir. Tout est exprimé avec beaucoup de pudeur et de sensibilité. C'est probablement de ce récit , tout en finesse, que se dégage une telle intensité. À lire et relire, et... à méditer et approfondir.

Un troublant roman d'amour - 18/05/2015

Ce magnifique livre m'a littéralement scotché. À peine entamé, je n'ai pu interrompre ma lecture avant le mot fin. Le récit monte en puissance. En plus d'être fort bien écrit, l'histoire est émouvante.

D'une profondeur inégalable - 10/05/2015

J'ai lu d'une traite ce livre magnifique. Bien plus qu'un roman psychologie, c'est une véritable ode à l'amour, l'amitié et la vérité derrière des faux-semblants. Rien que d'écrire ces quelques mots, je suis submergée par l'émotion. Et c'est un fameux pied de nez aux romans dits modernes comme "50 nuances de Grey" et autre ramassis de conneries bien sexuelles pour attirer les nazes. Pureté est le mot qui me vient à l'esprit.... La finesse et le romantisme ne sont pas morts... Et Virginie Vanos est bien plus qu'une jolie jeune femme dotée d'humour et de fantaisie.....