Livre

Le Rejet de l'absurdité

Le Rejet de l'absurdité

Par Ousmane Diagne

Thème : Roman psychologique

Date de publication : 19/10/2020

Dans un style comparable à celui de ses œuvres précédentes sur la nature humaine, Ousmane Diagne s'illustre à nouveau dans Le Rejet de l'absurdité, qui sonne dans la conscience d'Aziz, le personnage principal du livre, comme une délivrance pour son âme, et qui revêt à la fois plusieurs défis. Par des principes éthiques, l'auteur invite une fois de plus à la raison.


  • Roman (134x204)
  • 114 pages
  • ISBN : 9782414486243
13,00 €
5,99 €
Papier
Numérique

Ousmane Diagne

Biographie

Ousmane Diagne

Ousmane Diagne est né à Joal, une petite ville du Sénégal située sur les rives ensoleillées de l’océan Atlantique et de Mama Nguédj, son bras de mer. Son amour pour la littérature se découvre par la sensibilité des inspirations sur l’existence, qui parviennent à envahir l’ensemble de ses œuvres plongeant l’être dans les dimensions réelles de la raison.

Lire aussi
Aucun article n'est associé à cet ouvrage.
 

Avis des lecteurs

Le rejet de l'Absurdité - 06/01/2021

Après la lecture de l’ouvrage, je suis en mesure d'affirmer qu’il est tout simplement succulent même si, par endroits, l'amertume -presque la mélancolie ou le spleen comme parlerait Baudelaire- prend le dessus. C'est cela aussi le roman, la fiction. Même s'il y a toujours du vrai dans la fiction et/ou vice versa. En effet, l'auteur parvient dans un sublime équilibre à jongler entre les deux faces (Comme sur une pièce de monnaie) inséparables de la vie que sont la peine et la joie, ou encore la douleur et le bonheur. De la même manière, avec adresse et justesse, l'utilisation de l'imparfait et du passé simple, le passage d'un temps à l'autre mais aussi la valse entre le "je" et le "nous" démontrent, à suffisance, la bonne maîtrise des règles grammaticales du Français. Par rapport à l'œuvre proprement dite et dès l'abord du perspicace titre, j'ai relevé comme une évidence semblable presque à un chiasme. Le rejet de l'absurdité ? Comme pour dire qu'il faut se débarrasser du superflus, ne pas s’embarrasser de fioritures au point d'être absurde...refuser la fatalité, l'échec, l'abandon... Après le titre, la trame a été un subtil exercice de totale immersion (ou d'absorption) pour ne pas perdre le fil...d'Ariane. Aziz, le héros du livre, nage entre le monde de l'exil et celui du royaume consciemment ou inconsciemment mais n'est jamais parvenu à dissiper cette profonde désillusion ou mal qui le ronge au point de le contraindre à opter pour un choix extrême, douloureux.... Aussi, est-ce à juste titre que l'auteur le décrit comme" un homme au cœur meurtri d'innombrables souvenirs indélébiles" qui n'a eu d'autres choix que l'exil, l'abandon du bercail me faisant penser au sublime recueil de nouvelles d'Albert CAMUS, l'exil et le royaume. Je n'oublie pas le lieu de l'exil, à environ 700 kilomètres du bercail, sonne comme une rupture d'avec le cordon ombilical comme pour extirper un profond mal-être. Par ailleurs, toujours dans le fil du récit, l'évocation du monde professionnel a eu le mérite de brosser très clairement les tares congénitales des sociétés privées voire de l'Administration sous nos tropiques, en Afrique. En effet, manque de compétence, inobservance des règles de courtoisie mais surtout de saisine, eu égard à la hiérarchie, ont malheureusement fortement cours au point d'ajouter à la frustration et à l'angoisse existentielle d'Aziz. La confusion ou l'incrustation de la famille dans l'entreprise, les nominations de complaisance en faisant fi des compétences intrinsèques, la politisation à outrance du milieu professionnel ne sont pas pour faciliter les choses. L'évocation de la fragilité de la vie, de la maladie, de la cupidité de l'être humain face aux choses matérielles voire l'accumulation a été un ingrédient déterminant de l'œuvre qui est un miroir fidèle de la société. Omar Danfakha