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Le Bouddha Amitâbha dans le bouddhisme chinois : croyances et pratiques spirituelles des origines aux Tang.

Le Bouddha Amitâbha dans le bouddhisme chinois : croyances et pratiques spirituelles des origines aux Tang.

Par Romain Cuny

Thème : Philosophie / Sociologie

Date de publication : 02/04/2012

Cet ouvrage est la publication d'un mémoire de Master 2 qui a pour thème le culte du Bouddha Amitâbha au sein du bouddhisme chinois, de l'arrivée du bouddhisme en Chine jusqu'aux Tang (618-907). Ce Bouddha est très populaire dans les pays du Grand Véhicule depuis toujours, il est connu comme le Bouddha de la grande compassion qui fait renaître ceux qui ont foi en lui dans le monde du suprême bonheur. La première partie est un rappel des racines indiennes du courant de la Terre pure (jingtu) avec l'étude de l'enseignement des deux grands maîtres indiens : Nâgârjuna et Vasubandhu. La deuxième partie concerne le début de la transmission de l'enseignement en Chine avec une présentation de la doctrine des religieux éminents de ce courant : Tanluan (476-542), Daochuo (562-645), et Jingying Huiyuan (523-592). La troisième partie est centrée sur les écrits du grand maître Shandao (613-681), qui a véritablement formé la doctrine chinoise de l'école de la Terre pure. Dans la quatrième partie, il est question du culte d'Amitâbha au sein des autres courants bouddhistes chinois : le Chan, le Tiantai, le Zhenyan et le Huayan. Dans la dernière partie, les similitudes doctrinales entre le bouddhisme de la Terre pure et le Taoïsme sont évoquées. Il s'agit d'une présentation des ressemblances au niveau de l'enseignement philosophique mais aussi au niveau religieux, notamment par la présence du culte de Guanyin au sein des pratiques cultuelles taoïstes.
  • Roman (134x204)
  • 252 pages
  • ISBN : 9782332490315
23,50 €
10,99 €
Papier
Numérique

Romain Cuny

Biographie

Romain Cuny

Romain Cuny a fait ses études de langues, littératures et civilisations étrangères (LLCE), spécialité « chinois » à l'université Michel de Montaigne Bordeaux 3, où il a obtenu son Master 2 en 2011. Passionné par les religions originaires d'Inde et s'intéressant tout particulièrement au bouddhisme, son mémoire porte sur les origines de la tradition bouddhiste chinoise de la Terre pure, courant très peu étudié en Occident malgré sa grande popularité en Chine.

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Avis des lecteurs

Réponse au commentaire "Terre pure chinoise : magnifique !" - 24/08/2012

Bonjour, merci pour votre commentaire. Je ne condamne pas les pratiquants du Zen qui est une voie tout à fait respectable, comme toutes les voies se réclamant de Shakyamuni, ainsi que toutes les religions non sectaires. Cela dit, en Europe, aux Etats-Unis, bref en Occident, les études sur le bouddhisme ont trop tendance à se focaliser sur cette tradition qui reste minoritaire au Japon car il s'agit d'une voie ardue tant par l'éthique que par la pratique. Ensuite, le fait qu'en Occident on parle peu de la Terre pure tient au fait que beaucoup cherchent justement à s'opposer au christianisme et donc cherchent dans le bouddhisme une sorte d'athéisme enjolivé, une méthode de bien être, une sorte de yoga pour se débarrasser de leurs problèmes personnels etc. le bouddhisme n'est rien de tout cela, il s'agit bel et bien d'une religion avec des croyances. Comme le dit le Dalaï lama en parlant de ceux qui souhaitent devenir bouddhistes par rejet de leur ancienne religion : "surtout, ne changez pas de religion". Pour ce qui est de la situation au Japon, après avoir rencontré des pratiquants et fait le Kikyoshiki au Nishi Honganji, je peux dire qu'un japonais ne pratique pas plusieurs traditions bouddhistes en même temps, ce qui ne veut pas dire qu'il y aura une posture de refus vis à vis des autres, mais au Japon les traditions bouddhistes sont bien séparées alors qu'en Chine effectivement c'est très syncrétique. Cordialement Romain

Terre pure chinoise : magnifique ! - 19/04/2012

J'ai très hâte de pouvoir lire l'un des très rares ouvrages, en langue française, sur le boudhisme chinois Jingtu, la terre pure version chinoise. Trop d'occidentaux nouvellement converti au bouddhisme shinshu ont la condamnation un peu facile en ce qui concerne ceux qui pratiquent le zen. Sans parler d'une lecture radicalement dualiste...ce qui me semble aller à l'encontre de ce qu'est, fondamentalement, le bouddhisme. , Il me semble qu'au Japon et en chine, il existe une ouverture d'esprit beaucoup plus grande et passablement moins d'intégrisme que sous nos lattitudes ! ( On se demandera, après cela, pourquoi cet ''autre bouddhisme'' est si peu populaire en occident...Mais bon, ce doit être l'héritage de 2000 ans de christianisme inscrit dans les gênes de nos bouddhistes...Merci de contribuer à élargir la fenêtre pour faire entrer plus de lumière - Amitâbha n'est-il pas ''lumière sans mesure'' dans notre regard sur le bouddhisme.