Actualité Edilivre

13 novembre 2013
Posté par
Flora

L’auteur à succès du mois : Frédéric Dhuême

Nous avons le plaisir de vous présenter  » L’auteur à succès du mois « , Frédéric Dhuême et son ouvrage Petites douceurs acidulées qui s’est vendu à plus de 200 exemplaires sur l’année 2012.

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Depuis quand écrivez-vous ?
J’ai commencé à écrire très tôt. J’ai participé en 1997 à un concours d’écriture en Midi-Pyrénées. J’y ai participé 2 années de suite. J’ai été le lauréat gersois en écriture confirmée. Puis, je suis tombé en dépression et j’ai abandonné l’écriture. L’écriture est pour moi une sorte de thérapie. Toute la violence que j’ai en moi, je l’extériorise et la couche sur le papier. J’écris ce que je pense, sur le système, notre société et tous mes coups de gueule.

Quel est votre passé en tant qu’auteur ?
Petites douceurs acidulées est mon premier ouvrage. Je n’avais pas publié auparavant.

Pourquoi avez-vous écrit ce livre et quelles ont été vos sources d’inspiration ?
J’ai écrit cet ouvrage lors d’une période de deuil. Je venais de perdre ma petite amie, Caroline. J’étais très mal. Pour affronter cela, la solution pour moi était de partir loin, alors j’ai pris mon vélo et je suis parti sur la route afin de pouvoir penser à autre chose et faire le vide. Lors de ce périple, tout à coup, j’ai eu envie d’écrire sur Caroline, les fléaux de la société, l’injustice et sur la loi Evin. Alors, j’ai pris un calepin et j’ai écrit. Au fur et à mesure, je me suis dit «  Pourquoi ne pas faire un livre de tout ce que j’ai écrit afin de toucher plus de gens ? ». J’ai donc réuni tous mes coups de gueule et j’en ai fait un ouvrage. Cet ouvrage est ma vision de la vie et je voulais la partager avec un maximum de gens.

Pourquoi avoir choisi ce titre ?
Ce choix est compliqué. « Petites douceurs » a une connotation sécurisante alors que « Acidulées » est en totale contradiction. Ce titre est le reflet de mon parcours et de mon vécu lorsque j’étais enfant. J’étais moqué par mes camarades car j’étais différent d’eux. Je me suis battu puis je l’ai accepté. Ce titre comporte donc un double sens qui est un petit peu le résumé de ma vie, une sorte d’ironie. J’aime les oxymores, jouer avec le sens des mots, c’est ce que j’ai fait avec ce titre. Il m’est venu comme ça, d’un coup. Je l’ai trouvé chouette alors je l’ai gardé. Lorsque j’écris, c’est toujours le titre de l’ouvrage qui me vient en premier. J’ai le titre et puis je réfléchis au contenu.

Comment avez-vous connu Edilivre et pourquoi avez-vous décidé de publier chez Edilivre ?
J’ai trouvé Edilivre sur Internet. Je cherchais un éditeur et puis, lors de mes recherches, je l’ai trouvé. Il était possible d’être édité gratuitement ce qui m’a réellement séduit. J’ai également trouvé intéressant le fait qu’Edilivre publie des auteurs inconnus alors que les grandes maisons d’édition ne publient uniquement que des auteurs connus. Pour moi, Edilivre est une maison qui gagne à être connue et reconnue.

Comment avez-vous réussi à vendre plusieurs centaines d’exemplaires de votre ouvrage en un an ?
Dans la vie, il faut avoir du culot pour réussir. C’est ce que j’ai fait. J’ai fait ma promotion principalement en contactant les médias. Pour ce faire, j’ai dressé une liste de ceux qui m’intéressaient le plus. J’ai envoyé des lettres, des mails et j’ai passé des coups de téléphone. C’est comme cela que ça s’est passé pour mon passage télé chez Ardisson. J’ai envoyé un courrier et, 3 mois après, un de ses assistants m’a appelé. Après un entretien de 3 heures, il m’a donné rendez-vous pour le tournage à Paris. Je pense aussi que le fait que mon ouvrage soit référencé à la BnF est un avantage. Ce référencement permet de laisser une trace de ma vie et de mon parcours. Nous, auteurs, sommes les mieux placés pour vendre nos ouvrages car nous les connaissons par cœur. Nous savons donc quels arguments mettre en valeurs pour les vendre.

Comment avez-vous fait pour vendre autant d’exemplaires auprès des libraires ?
La réponse est très simple, quand une personne me demande où mon ouvrage est disponible je lui dis « A ton avis, dans une librairie ! ». Et j’ajoute : « Pour acheter du pain, tu vas dans une boulangerie alors quand tu veux un livre, tu vas dans une librairie. Tout simplement… ».

Comment avez-vous fait pour obtenir des articles dans la presse ? Comment cela s’est-il déroulé ?
J’ai frappé à la porte des médias, tout simplement. J’ai tellement de choses à dire et étant vendeur de quelque chose d’intéressant pour eux, ils me reprennent. Après ma venue, ils ont écrit un article concernant mon ouvrage. Je m’adresse à des médias qui ont un rapport avec mes messages et le contenu de mon ouvrage. Les médias sont un relais exceptionnel. Ils permettent de toucher beaucoup de personnes à la fois. C’est beaucoup plus immédiat que le bouche à oreille.

Vous attendiez-vous à un tel succès ?
Oui, je m’attendais un peu à ce succès. Et j’espère que cela n’est pas fini car j’ai encore beaucoup de choses à dire. Et des choses vraies. Il ne faut pas rester égoïste, je veux partager mon expérience et mon savoir afin d’aider les gens. Je ne sais pas si cet ouvrage est un grand succès mais je pense que c’est un bon début. Je suis enragé et je m’engage dans différents combats à travers mes écrits.

Des conseils à donner aux autres auteurs Edilivre qui lisent cette interview afin de promouvoir leur livre ?
Le conseil que je donnerais est qu’il faut avoir l’audace de franchir les portes des rédactions et parler au maximum de son ouvrage afin de se faire connaître. Utilisez l’outil médiatique car les journalistes sont à la recherche de talents à mettre en avant, il ne faut donc pas hésiter. Il n’y a pas que la presse locale, il faut penser à tout : la presse littéraire, la radio, la télé, le web radio et TV. N’hésitez pas à ratisser le plus large possible. Evidemment, c’est beaucoup de travail et cela nécessite une organisation rigoureuse mais il est important de ne jamais désespérer. Il faut persister encore et toujours.
Une autre chose très importante est qu’il est primordial de parler de votre ouvrage aux  personnes de votre entourage. C’est très bénéfique. Vous ne devez pas être individualiste : allez vers les gens, parlez avec eux tout le temps. Il est également très important d’avoir toujours sur soi un exemplaire de son livre afin de le montrer quand on rencontre une personne. Cela fait plus vrai, donne plus de concret à votre ouvrage et donnera à cette personne une idée très précise de celui-ci.

Quels sont vos futurs projets d’écriture ou autres ?
J’ai terminé récemment un troisième ouvrage Libertez-vous que j’ai déposé auprès du comité de lecture d’Edilivre. Je croise les doigts pour qu’il soit accepté. Ce nouvel ouvrage est un coup de gueule politique et un engagement citoyen pour parler des prochaines municipales. C’est également un clin d’œil à Stéphane Hessel. Par la suite, lors des municipales, je souhaite monter une liste indépendante du citoyen mécontent afin de montrer aux hommes politiques actuels qu’ils sont tous dans l’erreur et qu’ils ne sont pas à l’écoute des citoyens. De plus, je suis également en train d’écrire mon 4ème roman qui sera, en quelque sorte, ma thérapie. Maintenant, je vais prendre 15 jours pour me ressourcer avec mon vélo en partant à l’aventure afin de prendre du recul sur cette écriture.
Je recommande également  aux auteurs d’avoir toujours un carnet sur eux afin de pouvoir noter tout ce qui leur passe par la tête. Nous avons tous un passé, un parcours, c’est à dire un potentiel et des éléments à mettre en valeur sur le papier. Je vous encourage donc à écrire, écrire et toujours écrire ! L’écriture est un défouloir, elle vous fera le plus grand bien.