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19 août 2013
Posté par
Flora

L’auteur de la semaine : Stefan Zweig

Cette semaine, nous vous proposons de découvrir l’auteur de la semaine : Stefan Zweig.

Docteur en philosophie, traducteur, poète et romancier, Stefan Zweig est né à Vienne le 28 novembre 1881, et il se passionne très vite pour la littérature autrichienne. Il fait ses études dans l’un des meilleurs établissements viennois, et va pouvoir sans contrainte se plonger dans la littérature, à laquelle il voue très jeune une véritable passion.

Très tôt, il commence à rédiger ses premiers poèmes tels que Bouton de rose (1898), Cordes d’argent (1901), ou encore Les Guirlandes Précoces (1907). Il publie également sa première nouvelle en 1901, intitulée Im Schêe,(Dans la neige).

Il se rend par la suite à Paris et à Bruxelles, où il fait la connaissance de Emile Verhaeren, qui devient son collaborateur. Puis il finit par s’installer à Berlin, où il fait alors la connaissance des poètes maudits et mène une vie de Bohème dans un monde de violence et de misère.

L’auteur poursuit ses voyages, en Italie, puis de nouveau à Paris, avant de rentrer à Vienne en 1904. Passionné de théâtre, il se lance dans une nouvelle forme d’écriture et publie Thersite en 1907, et La maison au bord de la mer en 1911.

Il parcourt toute l’Europe, et voyage également en Inde, aux Etats-Unis, au Canada et en Amérique du Sud, où il découvre de nombreux auteurs et renforce sa passion pour l’écriture, notamment pour les lettres françaises qu’il souhaite faire connaître à l’étranger.

Avec la Première Guerre mondiale, l’auteur voit s’effondrer toutes les valeurs humanistes auxquelles il tient, et part s’installer à Salzbourg où il va résider 15 ans. Les horreurs de la guerre vont lui inspirer de violentes protestations antimilitaristes dans des drames comme Jérémie, ou l’Agneau du pauvre, mais aussi des nouvelles telles que Amok en 1922, La confusion des sentiments en 1926, ou encore Vingt-quatre heures dans la vie d’une femme. Ces œuvres vont connaître un immense succès et assurer la notoriété de l’auteur.

Stefan Zweig excelle également dans l’art de la biographie, avec notamment celles de Marie-Antoinette, Erasme, et surtout Marie Stuart. En 1934, il part pour Londres afin d’effectuer quelques recherches pour cette dernière, mais la Deuxième Guerre mondiale le dissuade de rentrer en Autriche, alors il reste à Londres et obtient la nationalité britannique, avant de finir par épouser sa secrétaire, Lotte Altmann.

En 1941, l’auteur part s’installer au Brésil. Tous ses espoirs d’une société meilleure ont été anéantis par la Seconde Guerre mondiale. Il commence alors à rédiger son autobiographie. La vie lui étant devenue insupportable, Stefan Zweig rédige un message d’adieu le 22 février 1942, et le lendemain, il se donne la mort en avalant des médicaments. Son œuvre phare, Le Joueur d’échecs, a été publiée à titre posthume.

Jusqu’au bout, Stefan Zweig aura cherché à  » exalter la vie « , pour  » en saisir le drame de façon plus claire et plus intelligible  » dans une œuvre profonde et lumineuse qui fait de lui l’un des plus grands écrivains du XXème siècle.

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