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20 mai 2013
Posté par
Flora

L’auteur de la semaine : Honoré de Balzac

Cette semaine, nous avons choisi de vous présenter l’auteur : Honoré de Balzac.

Figure-phare du 19ème siècle, il s’illustre comme l’un des plus grands prosateurs de la littérature française et un romancier universel, tant son œuvre dépasse nos frontières. Composant près de 100 romans, son inspiration semble intarissable, Balzac se comparant d’ailleurs lui-même à Napoléon en ces termes : « Ce qu’il a accompli par l’épée, je l’accomplirai par la plume ».

Né le 20 mai 1799 à Tours, il cède d’abord au désir familial, entreprenant des études de droit qu’il finit par abandonner. Délaissant l’habit de clerc pour la philosophie, il étudie à la Sorbonne, où sa vocation littéraire se confirme et s’épanouit. Tout en s’adonnant à sa passion, l’écriture, il commence à effectuer divers professions pour gagner sa vie. Tantôt imprimeur, puis critique littéraire pour diverses publications, il se fait connaître grâce à la publication des Chouans.

Souhaitant dresser un tableau exhaustif de la société de son temps, il compose une immense fresque romanesque, connue sous le titre de La Comédie humaine. Il aborde, dans celle-ci, différents genres : le roman fantastique, avec La Peau de chagrin qui relate l’apprentissage d’un étudiant ruiné et duppé par un commerçant de tapis, le roman politique, à travers Les Chouans, ouvrage de la révolte contre-révolutionnaire menée par les royalistes vendéens, le récit poétique grâce aux très esthétiques Beatrix et Le Lys dans la vallée, sentimentaux à souhait, et enfin, le roman réaliste et psychologique avec les fameux Père Goriot et Eugénie Grandet.

Tandis que le premier, dont l’intrigue se déroule dans une modeste pension de famille parisienne et raconte les mésaventures d’un vieil homme crédule, ruiné par la luxure de ses filles et berné par ses proches, le second étudie l’évolution des mœurs sociales sous la Restauration, en décrivant l’existence d’Eugénie, jeune fille éconduite par son amant Charles, auquel elle a malencontreusement confié toutes ses économies.
Parmi la foule des héros balzaciens, Eugène de Rastignac, provincial ambitieux, type-même de l’arriviste sans scrupule, s’impose comme le plus célèbre entre tous. Il apparaît à la fois dans Le Père Goriot et Les Illusions perdues.

Sur un plan sentimental, Balzac vécut une longue liaison, d’abord platonique, avec Mme Hanska, noble russe, avec laquelle il correspondit pendant près de 20 ans. Il l’épousa en 1850 mais décèda brutalement d’épuisement, le 18 août de la même année, quelques mois après avoir convolé en justes noces.

Petite anecdote financière ? Criblé de dettes, l’écrivain vivait reclus dans ses différentes demeures (dont l’une à Paris, à Passy), empruntant de multiples pseudonymes pour fuir les autorités. Il ne connut que peu la gloire de son vivant, et sa notoriété s’effectua à titre posthume. Son existence fut marquée surtout par la pauvreté et l’acharnement au travail. On raconte que, tel un véritable ermite, il buvait cinquante tasses de café quotidiennes, allant jusqu’à rédiger 20 heures d’affilée par jour !

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