Autour du livre

L’auteur de la semaine : Ernest Hemingway
17 mars 2014
Posté par
Flora

L’auteur de la semaine : Ernest Hemingway

Cette semaine, nous vous proposons de découvrir l’auteur : Ernest Hemingway

Ernest Hemingway naît le 21 juillet 1899 à Oak Park dans l’Illinois, aux Etats-Unis.

Son père médecin et sa mère musicienne offrent à Ernest et ses cinq frères et sœurs, une enfance heureuse dans un quartier respectable de l’ouest de Chicago. Contraint d’apprendre le violoncelle, le jeune Ernest est néanmoins en conflit avec sa mère, bien qu’il reconnaisse tardivement avoir tiré profit des leçons de musique pour l’écriture de certaines de ses œuvres.

C’est à l’âge de 14 ans qu’il découvre Shakespeare et Dickens. Il participe alors à la vie culturelle de la High School d’Oak Park et publient même ses premières histoires et poèmes dans Tabula et Trapeze, les revues littéraires de l’école. Passionné par de nombreux sujets, outre la littérature et le sport, Hemingway décide, une fois son diplôme en poche, d’entamer une carrière de journaliste au Kansas City Star. Son style d’écriture fluide et remarquable, caractérisé par l’économie et la litote, le distingue dès ses premiers articles.

Mais quelques mois après, l’ambitieux Hemingway décide de partir pour le front italien en 1918 où il devient ambulancier durant la Première Guerre mondiale, cumulant alors de graves blessures mais surtout une soif d’humanité et de véracité qu’il dépeint merveilleusement à travers ses personnages. En 1922, il épouse Hadley Richardson et le couple s’installe à Paris où Hemingway travaille comme correspondant de guerre. Durant cette période, il rencontre d’autres écrivains et artistes modernistes de la communauté expatriée, plus connue sous le nom de Génération Perdue. Parmi eux, John Steinbeck, F. Scott Fitzgerald ou encore T. S. Eliot. Hemingway devient la figure emblématique de ce mouvement d’entre-deux-guerres et écrit son premier roman, « Le Soleil se lève aussi », en 1926. Son expérience au front est d’ailleurs le fondement de bon nombre de ses œuvres, notamment pour « l’Adieu aux Armes » en 1938.

Hemingway divorce d’Hadley Richardson en 1927 pour épouser Pauline Pfeiffer, mais le couple se sépare après son retour de la guerre civile espagnole, où il put écrire Pour qui sonne le Glas, et rencontrer celle qui devient sa troisième femme : Martha Gellhorn, elle aussi journaliste et correspondante de guerre. Le mariage n’étant pas son point fort, Hemingway la quitte finalement pour Mary Welsh.

Peu de temps après la publication de son roman « Le Vieil Homme et la Mer », en 1952, qui lui valut le Prix Pulitzer ainsi que le Prix Nobel, Hemingway participe à un safari en Afrique où il manque d’être tué dans un accident d’avion qui le laisse couvert de douleur et en mauvaise santé. L’écrivain semble souffrir d’une maladie génétique rare responsable de sévères dommages physiques et mentaux. Sombrant dans une dépression dont il ne peut sortir, Ernest Hemingway se suicide d’un coup de fusil le 2 juillet 1961.

Il demeure encore aujourd’hui l’un des plus grands auteurs de la littérature américaine.

Auteur_de_la_semaine_Edilivre