Actualité Edilivre

10 octobre 2013
Posté par
Flora

L’auteure à succès du mois : Michèle Cazanove

Nous avons le plaisir de vous présenter  » L’auteure à succès du mois « , Michèle Cazanove et son ouvrage Le printemps de la Fée Cassandre qui s’est vendu à plusieurs centaines d’exemplaires sur l’année 2012.

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Depuis quand écrivez-vous ?
J’écris depuis toujours. Depuis mon plus jeune âge. J’ai commencé à écrire à l’âge de 12-13 ans mon premier roman. Quand j’ai eu 20-23 ans, je suis passé à l’écriture de poèmes. Depuis, j’ai écrit plusieurs romans et un recueil de poésie.

Quel est votre passé en tant qu’auteur ?
J’ai publié mon premier roman en 1988. C’était l’histoire d’une paysanne haïtienne. Puis j’ai publié un ouvrage retraçant l’histoire d’un royaume africain au 17ème siècle. Avant la publication de Le printemps de la fée Cassandre, j’ai également publié un recueil de poèmes et un ouvrage intitulé L’été indien qui raconte une histoire d’amour à la Réunion. Actuellement, je travaille sur 3 romans en même temps.

Pourquoi avez-vous écrit ce livre et quelles ont été vos sources d’inspiration ?
J’ai écrit cet ouvrage car je voulais montrer la différence et le parallèle marquant entre la misère et la richesse en Haïti. Dans ce pays, une communauté très pauvre y réside et les riches vivent dans ce milieu sans complexe. Les riches côtoient de très près les pauvres. C’est un peu ce que j’ai vécu et ressenti lorsque j’ai vécu en Haïti. Mais ce roman n’est absolument pas autobiographique. L’histoire se déroule au sein de l’habitation Leclerc. Ce lieu a abrité un hôtel luxueux pendant les années 70. Et il se situait dans un quartier très pauvre. Le contraste était donc extrême, c’est cela qui m’a donné l’inspiration pour écrire ce livre.

Pourquoi avoir choisi ce titre ?
Le roman est l’histoire d’une mère et d’une fille. L’histoire débute par une histoire très heureuse dans une sorte de dictature très luxueuse. Le récit que j’ai écrit est assez similaire à celui d’«Alice au Pays des merveilles». D’autant plus que la mère s’appelle Alice. Le printemps est une allusion à la durée de la relation entre la mère et la fille, de l’enfance à l’adolescence de la jeune fille. Le titre d’un ouvrage me vient au fur et à mesure de son écriture. Je ne sais pas le titre de mon manuscrit avant son écriture. Il se définit au fil des pages que j’écris.

Comment avez-vous connu Edilivre et pourquoi avez-vous décidé de publier chez Edilivre ?
Pour être tout à fait franche, je ne m’en souviens plus exactement. J’ai envoyé mon manuscrit à plusieurs éditeurs et Edilivre m’a répondu. J’étais vivement intéressée par l’édition en ligne. Je souhaitais également que l’éditeur reconnaisse la qualité de mon roman. J’ai été séduite par les conditions souples d’Edilivre, l’absence d’engagement sur plusieurs romans, la version numérique et le dynamisme de l’équipe.

Vous avez choisi notre service de couverture personnalisée, pensez-vous que celle-ci ait bénéficié au succès de votre livre ?  Le succès aurait-il-été le même si vous aviez eu une couverture classique ?
Oui, très certainement, je pense que la couverture illustrée a apporté un plus à mon ouvrage. Pour l’image, je savais exactement ce que je voulais. Si j’avais opté pour une couverture classique, je pense qu’un petit nombre d’exemplaires se serait écoulé. Dans ce cas, cela aurait été uniquement les gens que je connais qui auraient fait l’acquisition de mon ouvrage. Je pense que la couverture a une réelle influence sur le lecteur et c’est un véritable atout pour sa visibilité. De plus, j’ai une galerie d’art donc je suis convaincu que le visuel est très important.

La 4ème de couverture de votre ouvrage comporte beaucoup d’avis et commentaires. Quelles démarches avez-vous entreprises pour les obtenir ? Pensez-vous que ces commentaires aient été un élément pour décider les lecteurs à l’acheter ?
J’ai choisi des personnes que je connaissais et qui ont pour moi une véritable qualité dans leurs avis et jugements. Cela s’est effectué très simplement. Je leur ai envoyé mon manuscrit et ils m’ont communiqué leur avis. J’envoie toujours mon manuscrit avant publication à mon entourage afin de connaître leurs avis. Je pense aussi que l’apport de commentaires sur la 4ème de couverture est un élément déclencheur d’achat. Moi, par exemple, quand j’achète un ouvrage, je prends toujours connaissance de sa 4ème de couverture. C’est un élément qui me convaincra dans mon choix donc si je lis des commentaires positifs concernant l’ouvrage, je ne peux que l’acheter.

Comment avez-vous réussi à vendre plusieurs centaines d’exemplaires de votre ouvrage en un an ?
J’ai mis mon ouvrage sur Facebook. Je l’ai partagé auprès de tous mes contacts afin de le faire connaître un maximum. J’ai également envoyé des mails à toutes mes connaissances pour faire connaître mon roman. Il a aussi été sélectionné au Prix Carbet des Lycéens 2013, ce qui a engendré beaucoup de visibilité.

Quels outils fournis par Edilivre vous ont été utiles afin de faire croître vos ventes ? Avez-vous utilisé des marque-pages, cartes de visites, affiches ou livres prestige ?
J’ai utilisé des cartes de visites et affiches que j’ai distribuées dès que j’en avais l’occasion. Il n’y avait pas de moment précis. Chaque fois que je pouvais, je les distribuais.

Comment avez-vous fait pour vendre autant d’exemplaires auprès des libraires ? Quelles démarches avez-vous effectué auprès d’eux ? Avez-vous mis en place des séances de dédicaces ?
J’ai informé les libraires de la sortie de mon livre par mail puis ils m’ont contacté pour organiser des séances de dédicaces.

Vous attendiez-vous à un tel succès ?
Je dirais oui car je pense que le sujet est très intéressant et a dû susciter l’intérêt des Guadeloupéens car Haïti est un pays proche de la Guadeloupe. Je pense que le sujet de mon ouvrage est la raison principale de son succès. Les Guadeloupéens s’y sont intéressés très naturellement grâce au sujet.

Des conseils à donner aux autres auteurs Edilivre qui lisent cette interview afin de promouvoir leur livre ?
Le grand conseil que j’ai à donner est : « Effectuez votre maximum ». Tout ce qu’Edilivre propose, si vous avez les moyens pour le faire, faîtes-le ! Il faut effectuer un maximum de choses pour faire connaître votre ouvrage. De plus, n’hésitez pas une seule seconde à contacter les gens. Je pense également qu’un livre ne meurt jamais, il faut donc faire toutes les actions et démarches de promotion sur la durée. Ne jamais s’essouffler, toujours persévérer.

Quels sont vos futurs projets d’écriture ou autres ?
J’ai beaucoup de projets d’écriture : un roman en cours d’écriture sur une reine d’Egypte très méconnu du grand public. J’ai pris beaucoup de bonheur à rentrer sur ce sujet grâce aux multiples recherches que j’ai effectuées sur cette reine. J’écris également sur 2 autres sujets : un jeune garçon qui n’arrive pas à exister dans notre société et un drame qui arrive dans la vie d’un couple.