Actualité Edilivre

8 juillet 2014
Posté par
Flora

L’auteur à succès du mois : Maïti Goldman

Nous avons le plaisir de vous présenter  » L’auteur à succès du mois « , Maïti Goldman et son ouvrage L’Amour à point d’âge qui s’est vendu à plusieurs centaines d’exemplaires en 2013. 

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Depuis quand écrivez-vous ?
J’écris depuis toujours et ce dès mon plus jeune âge. Lorsque j’étais jeune fille, je tenais un journal intime. Puis les années ont passé et je me suis mise à écrire des contes et des histoires pour mes enfants. Mais je n’ai jamais pensé que je publierai un livre car j’écrivais ce qui m’arrivait. Je ne me doutais pas un seul instant que ma vie personnelle allait intéresser quelqu’un.

Quel est votre passé en tant qu’auteure ? Cet ouvrage était-il votre première publication ?
Oui, « L’amour à point d’âge » était ma première publication. Lorsque j’ai vécu cette histoire d’amour, j’ai ressenti le besoin de l’écrire. Puis je l’ai soumis à la lecture de mon mari. C’est lui qui a insisté et m’a finalement convaincue de publier ce récit. J’ai écrit cette histoire d’amour pour ne jamais l’oublier et ne pas perdre un seul souvenir de toutes ces petites choses qui s’effacent avec le temps.

Pourquoi avez-vous écrit ce livre ? Quelles ont été vos sources d’inspiration pour écrire ce livre ?
Mes sources d’inspiration ont été réelles puisque je me suis inspirée de ma vie pour écrire ce livre. Cette histoire d’amour passionnée que j’ai eue alors que j’étais mariée, à près de 70 ans, avec un journaliste et photographe Sud-Américain. Ce fut un véritable coup de foudre !

Comment avez-vous connu Edilivre et pourquoi avez-vous décidé de publier chez Edilivre ?
J’ai connu Edilivre par hasard. Le frère d’une de mes connaissances a publié un livre chez Edilivre et j’ai eu connaissance de cette information lorsque celui-ci m’a envoyé par mail un lien pour découvrir son livre. Lors de la lecture de ce mail, j’étais loin de penser que j’allais moi aussi publier un livre, un jour. Puis, j’ai envoyé mon manuscrit chez des éditeurs qui l’ont tous refusé.

C’est à partir de ce moment-là que j’ai pensé à Edilivre ! Je leur ai donc envoyé mon manuscrit et ils l’ont accepté très rapidement. Avant de poursuivre avec eux, j’ai regardé attentivement leur site. Lors de cette recherche et période de réflexion, j’ai été réellement séduite par la présentation des ouvrages sur leur librairie en ligne ainsi que par la possibilité de lire un extrait gratuitement. J’ai donc décidé de me lancer dans l’aventure avec eux.

Comment s’est passée l’édition de votre livre chez Edilivre ? Avez-vous été satisfaite de nos services et de notre accompagnement ?
J’ai été très satisfaite de cette collaboration. J’ai beaucoup aimé la procédure mise en place par Edilivre qui est très claire et très bien expliquée. Lorsque le premier BAT de mon ouvrage m’a été envoyé, j’ai apprécié que l’équipe me donne le temps de le lire et d’y apporter les corrections que je souhaitais. Les échanges avec Edilivre ont toujours été très clairs et agréables. Cela a été un grand bonheur et une très grande satisfaction d’avoir édité chez Edilivre.

Pourquoi avoir choisi ce titre ? Pensez-vous qu’il ait bénéficié au succès de l’ouvrage ?
Au départ, je voulais intituler mon ouvrage «  Adorable Julie » mais ce titre existait déjà. La loi n’autorise pas de reprendre le titre d’un ouvrage déjà publié à moins que vous ayez l’autorisation de l’auteur. Ne voulant pas me lancer dans cette aventure, j’ai opté pour le titre « L’amour à point d’âge ». Etant donné que mon livre est le récit d’une histoire d’amour entre 2 personnes qui ne sont plus très jeunes, j’ai choisi la citation de Blaise Pascal « L’amour n’a pas d’âge, il est toujours naissant » et je l’ai repris à l’image de mon récit.

Je pense que le titre a bénéficié au succès de l’ouvrage étant donné qu’il intrigue les gens. En effet, lors de salons, certains lecteurs en voyant le titre me disent que j’ai raison et donc cela me permet d’amorcer la discussion avec eux. Il est très accrocheur et interpelle les gens. Par exemple, lors de séances de dédicaces, les gens passent puis font un pas en arrière et prennent l’ouvrage en main. Je pense qu’il m’a apporté beaucoup de visibilité et qu’il est un véritable moyen de connexion avec de futurs lecteurs.

Expliquez-nous comment avez-vous réussi à vendre près de 1 000 exemplaires de votre ouvrage ?
J’ai participé à beaucoup de salons et de séances de dédicaces. En 2014, j’effectuerai 15 dédicaces tout au long de l’année partout en France. J’ai également participé à 2 reprises aux salons du Livre de Paris et à la Foire du Livre de Bruxelles. J’ai également tenu informé Edilivre de toutes mes actualités concernant la promotion de mon livre.

Une majeure partie de vos ouvrages a été vendue via les librairies ? Comment l’expliquez-vous ? Quelles démarches avez-vous mis en place auprès d’eux ?
Je participe à beaucoup de séances de dédicaces dans les librairies et partout en France. Pour entrer en contact avec eux, c’est très simple ! Lorsque je passe devant une librairie, je rentre et je présente mes livres au responsable. Puis, je l’interroge sur la possibilité de mettre en place une séance de dédicaces. Parfois, mon initiative est un succès, parfois cela ne débouche sur rien. Mais je ne passe jamais à côté d’une occasion de mettre en avant mon livre. Par exemple, j’ai planifié une séance de dédicaces pour juin 2015 car la libraire n’avait aucune disponibilité avant. L’organisation de tous ces événements me permet de découvrir la France. Un bon moyen de joindre l’utile à l’agréable ! J’ai également effectué beaucoup de séances de signatures dans les espaces culturels de Leclerc et Auchan. Dans ces endroits, les séances de dédicaces marchent très bien à chaque fois. Il ne faut donc pas mettre de côté ces espaces de vente.

Pour faire venir le plus de monde possible, j’annonce ces événements autour de mon livre sur Facebook et sur des groupes d’auteurs auxquels j’appartiens. Je communique beaucoup sur ces actions. Cela mobilise beaucoup de temps mais c’est une étape fondamentale pour le bon déroulement de ma rencontre avec les lecteurs.

Avez-vous utilisé des supports de communication fournis par Edilivre tels que des affiches, des cartes de visites, des marque-pages ? Qu’est-ce-que ces supports vous ont permis dans la promotion de votre ouvrage ?
J’utilise la plupart du temps des cartes de visite. Même si les gens n’achètent pas, ils sont toujours ravis de prendre ce support. Cela me permet de garder une trace dans leur mémoire. Je suis certaine que certaines commandes de mon livre se sont effectuées grâce à cette carte qu’ils retrouvent dans un coin ou bien dans leur poche  et puis ils se décident à passer commande. Ces supports sont également très utiles car ils présentent de manière très courte et attractive mon ouvrage. Ils délivrent également toutes les informations utiles concernant celui-ci. Les cartes de visite permettent au lecteur de se faire très rapidement une idée précise de votre ouvrage.

Vous avez bénéficié de plusieurs articles dans la presse locale concernant votre roman. Comment les avez-vous décrochés ? Qu’est-ce que ces mises en avant ont apporté à votre ouvrage ?
Au début, lorsque ma première commande de livre est arrivée, je ne savais pas quoi faire. On pense que la publication de son livre est l’étape ultime pour son écrit mais non, il y a après la publication ! Et c’est une étape très importante !

Je me suis donc lancée dans le grand bain de la promotion de mon ouvrage et me suis professionnalisée au fur et à mesure dans l’ensemble de ces démarches. Il ne faut pas croire que cela vient tout seul, d’un coup. Promouvoir son livre demande un certain entraînement. Dans un premier temps, j’ai rédigé un communiqué de presse concernant mon ouvrage et je l’ai envoyé aux journalistes. Il est très important d’envoyer un communiqué de qualité afin que votre livre reçoive le meilleur accueil possible auprès des journalistes et que ce support ait le plus d’impact sur votre destinataire. C’est ce support qui va être votre premier contact avec la presse.

Vous êtes passée dans l’émission « Toute une histoire » sur France 2. Quelles démarches avez-vous effectuées pour décrocher ce passage dans une émission de grande écoute ? Comment cela s’est-il déroulé ? Qu’est-ce que cette mise en avant a apporté à votre ouvrage ?
Je n’avais jamais regardé cette émission auparavant et je ne la connaissais pas. Un jour, j’ai entendu parler Sophie Davant à la radio, dans une émission sur Europe 1. Je l’ai trouvé fabuleuse et j’ai effectué des recherches sur Internet pour en savoir plus sur elle. C’est au cours de mes recherches que je suis tombée sur l’émission de télé « Toute une histoire » qu’elle anime sur France 2 et un appel à témoins dans le cadre de cette émission. Après concertation avec mon mari, nous avons décidé de postuler à cette sollicitation. Quelque temps après, la production nous a contacté et nous a posé des questions par téléphone.

A la fin de cet entretien téléphonique, la personne nous a donné rendez-vous dans 2 jours pour le tournage de l’émission. Cela s’est enchaîné très vite ! Nous n’avons pas trop eu le temps de réfléchir. Puis 3 ans plus tard, la production nous a recontactés pour savoir ce que nous étions devenus. Voilà, comment nous sommes repassés dans l’émission récemment. Suite au passage de l’émission, 100 exemplaires de mon ouvrage ont été vendus. Mon passage sur cette émission de grande écoute a apporté à mon ouvrage une très grande visibilité et d’importantes retombées !

Avez-vous participé à des salons ? Pour vous et votre ouvrage, quel est l’intérêt de participer à des événements de ce type ?
J’ai participé et participe encore à beaucoup de petits salons. Lors de ces événements, j’apprécie le contact avec les auteurs et la rencontre avec les lecteurs. Même si l’on ne vend pas trop, c’est toujours un plaisir de rencontrer des auteurs, des visiteurs avec qui discuter et partager des moments conviviaux. C’est également une occasion pour se retrouver ou bien pour rencontrer de nouveaux auteurs. J’aime beaucoup communiquer avec les passants du salon même s’ils n’achètent pas. Pour moi, avoir des discussions intéressantes est très enrichissant. Par an, en moyenne, je participe à 25 salons. Paris et Bruxelles sont une consécration en tant qu’auteur. Je garde également un très bon souvenir du Salon du Livre de l’Ile de Ré.

Vous attendiez-vous à un tel succès ?
Je ne m’attendais pas du tout à ce succès. J’ai même reçu un prix pour cet ouvrage et je trouve cela fabuleux.

Quels conseils souhaitez-vous donner aux autres auteurs Edilivre qui lisent cette interview afin de promouvoir leur livre ?
J’ai beaucoup de mal à donner des conseils aux autres. C’est très dur pour moi. Chacun à sa façon de communiquer et de promouvoir son ouvrage. Mais je vous conseillerais la chose suivante : Allez-y ! Foncez ! C’est à vous de frapper à des portes et même parfois de les forcer. Il ne faut pas attendre sagement à la maison et penser que cela va se passer tout seul. Ça ne marchera pas ! Le succès et les lecteurs ne viendront pas tout seul. Il vous faut donc être tenace et je dirai même pugnace ! A vous de voir ce que vous voulez mais si vous souhaitez avoir le plus de lecteurs possible : mobilisez-vous !

Quels sont vos futurs projets d’écriture ou autres ?
Je travaille actuellement sur un roman. Mon éducation littéraire m’a prodigué un sens plus aisé dans la rédaction de nouvelles. Mais je me suis lancée dans cette aventure. J’écris sur un sujet difficile, c’est donc un roman qui prend son temps et qui est très dur à écrire.