Auteur à succès du mois

23 janvier 2017
Posté par
Flora

L’auteur à succès du mois de janvier : Philippe Fortin

Chaque mois nous nommons « L’auteur à succès » : un auteur qui s’est démarqué par le nombre de ventes d’un de ses ouvrages.

Nous avons donc le plaisir de vous présenter l’auteur à succès du mois de janvier : Philippe Fortin et son ouvrage « Indestructible », qui s’est vendu à beaucoup d’exemplaires.

Capture Philippe Fortin

Quand et comment vous êtes-vous mis à l’écriture ?
De par mon métier de journaliste/réalisateur, je passe constamment par l’écrit, que ce soit pour prendre des notes, rédiger un article ou le commentaire des sujets que je dois réaliser. Mais pour écrire mon livre “ INDESTRUCTIBLE – La Grande Traversée des Alpes ”, ce fût une toute autre histoire… ! L’idée est venue à la fin du tournage de mon film “ 621 KM NON STOP ”. Sur le chemin du retour, en discutant avec mon compère Pascal Bonnefon (qui est aussi réalisateur), je lui avoue que j’adorerais écrire un livre un jour. De suite, il m’a dit : “ Mais pourquoi est-ce que tu ne raconterais pas l’aventure que tu viens de vivre à-travers ton regard de réalisateur ? ”. Et c’est parti comme ça…

Combien de temps vous prend l’écriture d’un ouvrage ?
Au total, cela m’a pris six mois. Au début je pensais naïvement qu’en quelques semaines l’affaire serait réglée… J’y ai parfois passé des nuits entières sans me rendre compte des heures qui filaient. À certains moments, je commençais à sentir la fatigue et je m’apercevais subitement qu’il était quatre heures du matin alors que je pensais qu’il était à peine minuit. Ce fut une période très difficile car il fallait enchaîner en suivant avec une journée de travail “ classique ”. Mais une fois que j’avais commencé, je me disais que désormais je n’avais plus le choix : il fallait aller au bout.

Qu’avez-vous écrit et publié jusqu’à aujourd’hui ?
“INDESTRUCTIBLE” est mon premier ouvrage… et peut-être qu’il sera le dernier ! (rires). Non, plus sérieusement je suis très heureux d’avoir vécu cette expérience. J’avais déjà un immense respect pour celles et ceux qui écrivent des livres, mais aujourd’hui j’éprouve encore plus d’admiration pour eux. C’est un véritable travail. Cela demande une concentration totale. Bizarrement j’ai trouvé cela à la fois éprouvant, mais aussi très gratifiant au moment d’y mettre le point final.

Pourquoi avez-vous écrit ce livre et quelles ont été vos sources d’inspiration ?
Je voulais tout simplement partager l’aventure que j’avais vécue en suivant caméra au poing Pascal Blanc à-travers son exploit dans les Alpes. Ce à quoi j’ai assisté était trop fort. Certes j’en ai fait un film et c’est déjà une vraie chance, mais il y avait tellement de choses personnelles, tellement d’à côté et de vécu, qu’écrire ce livre s’est presque imposé à moi-même. Quant à l’inspiration, elle est venue au fur et à mesure des souvenirs…

Comment avez-vous connu Edilivre et pourquoi avez-vous décidé de publier chez Edilivre ?
C’est grâce à mon meilleur ami Thomas Zellner. Il a écrit un livre qui s’intitule “Décline et sombre déjà” qui a été publié chez Edilivre. Lorsque je lui ai dit que j’écrivais mon livre, il m’a incité à vous contacter car il avait été très satisfait de l’accompagnement qui lui a avait été proposé. Ça s’est fait naturellement…

Pourquoi avoir choisi le service « couverture personnalisée » pour chacun de vos ouvrages ? Qu’a-il apporté ?
J’ai vite compris que le succès d’un livre repose également sur la force de sa couverture, quelle que soit sa qualité intrinsèque. En effet, lorsqu’on regarde le nombre d’ouvrages proposés aujourd’hui, on se rend vite compte qu’il y en a à profusion. Le choix du futur lecteur s’effectue souvent en une seconde ou deux. Il faut donc accrocher l’œil. J’ai eu la chance de bénéficier du talent de mon ami Benjamin Receveur, qui est Directeur Artistique et qui a accepté de réaliser la couverture de mon livre. Au final, le résultat est très réussi. J’aurais pu tout à fait passer par les graphistes d’Edilivre qui sont évidemment des professionnels de qualité, mais mon projet était très personnel, et j’essaye d’associer mes amis à ce que je fais quand je considère que cela peut apporter une plus value. Et là c’était clairement le cas.

Vous vendez beaucoup d’exemplaires par an depuis votre inscription chez Edilivre, quel est votre secret ?
Très franchement, je n’en ai aucun ! L’histoire a plu, le livre aussi…

Comment faites-vous la promotion de vos livres (amis, médias, événements, blogs, forums, réseaux sociaux…) ?
J’ai créé un site (www.philippefortin.fr) que j’ai voulu comme une plateforme de complément de lecture. Toutes les photos des personnages du livre, les lieux où nous sommes passés y sont regroupés en suivant les chapitres de mon livre. Je trouvais que c’était beaucoup plus intéressant que d’insérer quelques photos au milieu d’un ouvrage papier, ce qui n’est pas forcément pratique. Et la force de l’outil numérique est qu’il n’y a pas de limites. Il se consulte et se partage facilement. De nombreux lecteurs laissent des commentaires et échangent directement avec moi. C’est super intéressant. J’ai voulu proposer une autre manière de lire, plus interactive. Ça faisait partie de mon projet global et j’en suis très fier !

Quels sont vos projets d’écriture à venir ?
Très franchement, Je n’en ai pas pour l’instant car j’ai envie de “profiter” de ce premier livre, prendre le temps d’expliquer, de raconter cette aventure, aller à la rencontre des lecteurs. L’expérience m’a marqué et a été assez éprouvante, pour moi comme pour ma famille. Donc aujourd’hui carpe diem, mais je sais une chose désormais : si je l’ai fait une fois je peux le refaire un jour, mais ce sera quand je le déciderai.

Pouvez-vous donner 3 conseils que vous pourriez donner aux auteurs Edilivre pour les aider à écrire et à promouvoir leur livre ?
Au lieu d’en donner trois, permettez-moi de n’en donner qu’un seul : n’ayez pas peur de vous mettre à nu. Je pense qu’il ne sert à rien d’écrire si c’est pour sortir quelque chose de moyen, transparent ou pire, qui ne vous ressemble pas. Je garde en mémoire une phrase de mon professeur de français au lycée Monsieur Costan qui disait : “ seuls les écrits restent ”. Ça m’est resté et il avait raison, alors autant faire en sorte qu’ils servent à quelque chose.