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La règle de la semaine

Les mots empruntés à la langue anglaise
6 mai 2021
Posté par
Éditions Edilivre

Les mots empruntés à la langue anglaise

Il existe beaucoup de mots anglais que l’on utilise en français.

Que se soit pour les vêtements : jean, boots, t-shirt, short, pull, sweat…

Les sports : football, handball, rugby, basketball, tennis, water-polo, footing…

Le monde du travail : job, timing, business, sponsor, planning, management, meeting, start-up, marketing, briefing, brainstorming…

Le domaine de l’informatique : e-mail, smartphone, liker, post, buzz, fake, game…

Sans oublier les expressions modernes : c’est fun, il est speed, un brunch, un bon feeling, un deal…

Cependant, les Anglais ont également emprunté des mots aux Français !

Comme par exemple le verbe anglais « to flirt » : Fleurette, diminutif de Fleur, a donné naissance au XVIIe siècle à l’expression « Conter fleurette ». Quand on conte fleurette à une femme, on lui tient des propos aimables.

Dans sa comédie « Le Sicilien ou l’Amour du peintre », Molière fait parler un de ses personnages, Don Pèdre : « Qu’ils s’émancipent un peu trop, et s’attachent, en étourdis, à conter des fleurettes à toutes celles qu’ils rencontrent. »

« Proud » : Nous nous trouvons au début du XIIe siècle quand le mot « proud », signifiant « fière », apparait. Il vient du vieux français « prud » devenu « preux ». Le mot désignait dans la langue de la chevalerie, le héros faisant preuve de qualités chevaleresques.

« Mail » : issu du français malle comme le précise Jean Maillet dans « 100 anglicismes à ne plus jamais utiliser ! ». « Il désignait au XIIe siècle un sac où l’on rangeait les effets que l’on voulait emporter en voyage », écrit l’auteur. Peu à peu le mot a évolué pour qualifier un sac où l’on transportait le courrier. C’est ainsi qu’au XVIIIe siècle, le mot malle se transforma pour caractériser, par métonymie, le courrier.

« To bargain » : signifie «marchander». Attesté dès le XIVe siècle, il vient de l’ancien français « bargaigner ». Il est possible de croiser sa forme vieillie « barguigner » : « marchander plus ou moins longuement ».