La Maladie Mentale

Par Jimmy Olivier

Thème : Roman psychologique

Date de publication : 29/06/2015

« De tout temps, de tous instants, il ne pouvait s'empêcher de rêver dans le fond de ses pensées aux moments les plus désolants et les plus florissants de son existence embrasant la naissance d'un silence. Alphonse n'était que le songe de mensonges et de trahisons, son prénom se scrutait sur l'ombre de sa tombe. Comment voyait-il ces instants dans la pénombre de son émotion ? Dans un silence religieux ou dans une dissonance odieuse ? »

Poche (110x180)
122 pages
ISBN : 9782332941435

13,00 €

5,99 €

Papier

Numérique

Avis des lecteurs

L'ultime beauté littéraire - 01/10/2016

Jimmy Olivier mérite d'être apprécié et reconnu pour les merveilles littéraires qu'il nous offre. Tout d'abord, il est nécessaire de signaler que l'auteur n'a seulement que 15 ans lors de la parution de cet ouvrage. Avant toute chose, je tiens à dire, aux lecteurs antonymes des proches familiaux, que je porte une attention de neutralité totale et non de favoritisme. Je ne le favorise donc pas par rapport à notre lien fraternel. Pour commencer, ce livre se doit d'être soumis à la société contemporaine. C'est un écrit qui relate la critique concernant les atrocités (homophobie, prostitution, croyance…) de cet environnement sociétal d'un point de vue antérieur mais qui se prolonge encore actuellement. « La Maladie Mentale », comblé de poésies sentimentales, de figures de style à la fois pertinentes et trompeuses, est un livre fascinant. Ces questions rhétoriques, d'une efficacité pas loin de l'absolutisme, sont poignantes surtout à un si jeune âge. Il est important de communiquer, aux personnes réticentes et distantes à la littérature, que ce roman est très simpliste par conséquent accessible à tous. Toutefois, j'ai pu dénicher une gourmandise des mots, une répétition assez présente à partir du chapitre 5 qui se déferle jusqu'à la fin. Peut-être que cette consistance similaire des mots est volontaire ? Peut-être, est-ce, un certain style ? Peut-être cherche-t-il à montrer qu'en réalité, il n'y a pas tant de mots qu'on le pense. Son écrit est entièrement cohérent avec l'image qui paraît sur la première de couverture. Alphonse, après de nombreuses violences physiques, se fait arracher les cheveux. En portant une certaine attention sur le dessin, conçu par Anthony Villers, on peut apercevoir sur la partie droite des cheveux, une poignée arrachée. Pour finir, l'auteur n'a peur de rien car il confronte la religion et l'attirance sexuelle de même sexe telle une antithèse ! Je conseille vivement à toute personne, dans le doute ou pas, de l'acheter, le feuilleter et le partager. Vous ne le regretterez pas !

intéressant - 27/12/2015

Ce petit roman, écrit par un jeune auteur surprend par son style. Je le qualifierai de lyrique tant la poésie, l’amour, la mélancolie, la nostalgie y sont présents. L’écriture est celle d’un autre siècle, le vocabulaire extrêmement recherché. Le texte est tout en émotion. On retrouve les figures de style qui expriment l'accord avec le monde , les métaphores y sont nombreuses. Le rythme des phrases, leurs cadences, dévoilent un souci de musicalité. Les formulations sont parfois maladroites, le choix des mots aussi sophistiqués soient-ils, parfois inapproprié mais on apprécie tout de même ce petit roman.