Gen BERGER
Gen a beaucoup bourlingué.
Une grande partie de sa vie reste mystérieuse.
De parents blancs en ancêtres noirs, elle a opté pour le teint de ceux qui ne s'en font pas de savoir qu'on est sur terre pour rigoler.
Elle est chez elle là où est son pied.
Ce n'est qu'une affaire de galopade dans les garrigues.
Elle a écrit plus d'un millier de textes allant du glauque à la supplique passant par le gag figeant sa pensée et elle le regrette.
Mais ce qu'elle ne peut nier c'est le plaisir de l'impro, chaque rencontre effaçant la précédente la créant de nouveau nouvelle, à chaque fois, magique…
« Cela fait bien longtemps que ce livre existe en brouillon. J'avais découvert en 92, comme par une deuxième naissance, les matches d'improvisation au Bataclan et suivi pendant six ans les ateliers de mon Maître à Penser Michel Lopez, professeur à Chaillot, auteur, metteur en scène et Créateur du Concept d' « Improvizafon » se jouant actuellement en France et en Espagne. Je me retrouvais soudain avec en poche des milliers de notes gribouillées que je distribuais autour de moi, généreusement. L'idée de créer un fascicule avec fiches amovibles et modulables était née. Classées par catégories, elles étaient prêtes à l'emploi, que ce soit pour diriger un atelier pour amateurs, ou pour un Séminaire en entreprise. Il suffisait de choisir parmi elles, les exercices appropriés pour le moment spécifique.
Parallèlement à mon métier de communication pour développement d'images de marque, ainsi qu'à l'utilisation de l'écriture automatique, ce hobby de recherche sur l'improvisation me mena à abandonner assez vite les matches dans les Yvelines et ailleurs pour cause d'incompatibilité. »
Daniel BLANC
« Mon intérêt pour les pratiques de l'improvisation moderne est né de l'intense liberté que ces techniques apportent à tout un chacun. J'y voyais une similitude entre la créativité par laquelle on laisse s'échapper, de façon naturelle, le ressenti profond et la créativité de l'écriture automatique, qu'elle soit au service de la littérature, de la poésie ou du slam.
Déjà , les cafés américains des années 8O recevaient, pour une confrontation, parfois totalement improvisée, dans un échange libre rimé ou non, des protagonistes accompagnés de musiciens ou même déclamant « à capella».
L'enchaînement des mots d'un bon slameur, époque 2007, créant seul ou en groupe, arrive à atteindre une fluidité extraordinaire. C'est un spectacle d'improvisation à part entière me fascinant au même titre que les matches ou les spectacles improvisés actuels. Il faut voir et entendre « Grand Corps Malade », nom de scène de Fabien Marsaud, phénomène totalement hors du commun. Il est capable de séduire par ce nouveau langage évolutif, autant les amateurs de littérature que les fans de hip-hop ou les instituteurs. »
Bertrand RAKOTOASITERA
« Au même titre que le théâtre, l'improvisation m'a donné la possibilité de m'exprimer pleinement et de contribuer à mon épanouissement personnel.
J'ai découvert cette forme théâtrale lors d'un match d'improvisation théâtrale à Tours lorsque j'étais étudiant.
Au fil des années l'improvisation est devenue une véritable philosophie, un art de vivre.
Les sensations du jeu improvisé ouvrent les portes de la créativité, de l'imagination, de la force de conviction, du sens de la répartie.
L'essence de ce jeu éphémère repose sur une qualité de l'écoute harmonieuse ou l'on crée pour la première et dernière fois.
Les mots ne sont que l'écume de l'énergie.
Je souhaite au lecteur de prendre du plaisir, de se divertir entre amis ou en famille. »