Livre

L'Improbable été 2020

L'Improbable été 2020

Par Anne-Marie Carrère

Thème : Témoignage

Date de publication : 29/12/2020

Les étés, comme les bons vins, ont leurs millésimes plus ou moins réputés.

On se souvient, par exemples, de L’Été 80, quand Marguerite Duras répondait à

sa façon à une proposition de Libération, ou de la tendre musique de Michel Legrand

pour le film Un été 42. D’autre part, on vient de voir le film Un été 85, de

François Ozon, qui évoque l’ambivalence risquée des premières amours…

L’été 2020 n’a pas été un été comme les autres. Il est arrivé après le confinement dû

à la pandémie de la Covid 19, nous a tendu des masques, nous a limité à

l’Hexagone, nous a invités à vivre des vacances au mieux insolites, au pire

douteuses, donc « improbables ».

Ce texte trace, prose et poésie, une zone à risque dans l’épure d’un regard, quelque

chose comme un « j’y pense et puis j’oublie » avec des ricochets de petits cailloux

présents ou passés lancés sur le fleuve d’une saison, l’été 2020 !


  • Roman (134x204)
  • 92 pages
  • ISBN : 9782414501113
21,00 €
9,99 €
Papier
Numérique

Anne-Marie Carrère

Biographie

Anne-Marie Carrère

Anne-Marie Carrère vit à Gradignan, en Gironde. Ex-professeur de lettres, elle

anime avec enthousiasme l’association Talents, dont la cheville ouvrière est l’écriture

dans des ateliers nourris de lectures, voyages, rencontres.

Sa voix personnelle s’est exprimée dans plusieurs anthologies poétiques de

Flammes vives, sur le site Francopolis et dans la revue de la Société des poètes

français, Agora.

Aux éditions Edilivre, elle a édité deux recueils de poésie : Dans le terreau de ma

langue et La Lumière dans le tamis, ainsi que deux livres alliant prose et poésie :

Jours glissants et Fil rouge aux grains de grenade.

Avec L’Improbable été 2020, d’un été à l’autre, elle pose son regard sensible sur

un été dont le millésime gardera un étrange arrière-goût de Covid 19.

Lire aussi
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Avis des lecteurs

avis de lectrice - 05/03/2021

Bonjour Anny Il y a seulement trois semaines que le témoignage de ton été 2020 (encore vivant aujourd'hui!) est arrivé chez Papyrus En, plus, je ne me suis rendue à Namur que ce lundi seulement. C'est donc depuis 4 soirées qu'un été à l'autre est enfin sur la table de nuit; les mesures prises par nos édiles gouvernementales sont si pénibles à suivre qu'une fois de plus je manquais d'énergie pour aller à Namur. Je ne regrette nullement d'avoir porté le masque pendant 4 heures! J'aime beaucoup ton livre et c'est peu dire! ; comme il fait bon vivre à tes côtés, Anny - j'y trouve une petite place et je t'en suis reconnaissante. Comment ne pas aimer Vivre, quand des grains de grenade continuent à parsemer une route enchantée, et aussi celle d'un improbable été 2020 vécu et présenté avec tant de tendresse et d'humour. Un hymne à la vie Tu vois, pour moi : ton Improbable Été 2020 et ton Fil rouge aux grains de Grenade sont inséparables. Merci Anny Rose-Marie Beckers

Le style juste - 07/02/2021

D'un été à l'autre... « Le style juste… » Je ne sais pas ce que diraient les multiples auteurs que tu as sélectionnés tout au long de cet Eté 2020 – s’ils étaient encore de ce monde car vivant ils le sont pour toi - mais sans doute seraient-ils heureux de te savoir si enthousiaste, de cet été là - Duras en premier naturellement - malgré les avatars de ce virus malveillant. Au fond c’est peut-être lui qui te donne cette justesse de ton… ! Le ton et la manière, dont la captation est si difficile et fragile à maintenir, sont bien là, en séquences chaque fois renouvelées constituant pourtant un fil ininterrompu et parfaitement logique avec ce temps d’été – omniprésent - qui passe un peu chaque jour, encadrés, d’abord, par les Rêves accompagnés du Souvenir parental pour s’achever avec le Frisson de septembre épuré d’une lumière… inépuisable. La vie quoi ! Du souvenir à l’avenir avec les plaisantes journées qui se vivent ! Tu as écrit un bien joli journal, merveilleusement illustré, extrêmement plaisant à lire puis à feuilleter et s’éparpiller en ces évènements tout en revenant sur les pages précédentes, car il batifole mine de rien en de multiples pays – mémoires, actualités, associations diverses (C’est ma façon de comprendre) Amis naturellement et Passions puis village et autres villes, même la belle nature est de ces propos. Tu as vraiment d’innombrables très belles phrases : « Un mot vous naît et voilà qu’il respire » Si je cite celle-là c’est que je crois que le vrai pays que tu visites est celui de l’écriture… ça diffuse partout mais en même temps, c’est comme si tu voulais ou devais chaque fois t’accompagner de tes amis écrivains et autres poètes, d’hier le plus souvent, et que tu les nourrissais de tes réflexions, te nourrissant d’eux par la même occasion. J’ai longtemps cru que c’était des histoires de prof ! Pas du tout. Ce sont des histoires de sensibilité et la nécessite de pénétrer, au profond, des auteurs que tu aimes… Au fond, peut-être leur rends-tu, à ta manière, avec l’ensemble de tes œuvres, ce qu’ils t’ont apportés comme bonheur au fil des ans. Quand même là, 26 chapitres balayant moult thématiques toutes passionnantes voire amusantes, émouvantes parfois (C’est selon) et toujours riches d’impressions multiples. Chère AMC, si je devais caractériser cet ouvrage, je dirais, de façon pas si osée que cela, que c’est une belle déclaration d’amour en des circonstances singulières – à la vie, à tes amis à la littérature et autres - un manifeste de ta liberté, jamais criée mais toujours affirmée – penser, écrire, voyager, se souvenir etc. Alors ma chère, jouant « En thérapie » dont tu nous as donné une représentation picturale récemment, et parfaitement conscient de ma projection de pauvre bonhomme illuminé, je terminerai avec cet étrange propos : Sans doute y a-t-il – comme en chacun de nous qui ne pouvons nous empêcher d’écrire et de raconter des trucs dont on ne sait jamais très bien d’où ils viennent ni où ils iront ensuite - une forme de bouillonnement maintenu en des espaces – « mer ou océan » – raisonnablement cohérents et parfaitement adaptés. De toutes les façons, dès qu’il y a de l’eau tempête peut survenir ! Au fond, la création, cela sert à ça. (Un choix) Bien à toi. Je te souhaite une bonne fin de journée. Avec toute mon amitié. Bègles le 07 février 2021. Edouard Kosmala

Talent et poésie - 30/12/2020

Rencontre de cette Dame du pays Doc et de la poésie. Son attirance pour faire découvrir, partager l'écriture, les belles lettres à générer des rencontres généreuses, qu’elle sait traduire, quel Talent Le talent sans génie est peu de chose. Le génie sans talent n'est rien. (P.Valéry)