Livre

L’île J♥yeusә

L’île J♥yeusә

Roman

Par Thierry-Marie Delaunois

Thème : Sentimental

Date de publication : 22/01/2013

Mêlant les destinées d’êtres différents mais tous en quête de bonheur ou de salut avec pour toile de fond une catastrophe humanitaire, L’île Joyeuse se révèle à la fois une odyssée tragique et un méli-mélo sentimental empreint d’humour. Tsunami garanti.
  • Roman (134x204)
  • 424 pages
  • ISBN : 9782332536471
27,00 €
12,99 €
Papier
Numérique

Thierry-Marie Delaunois

Biographie

Thierry-Marie Delaunois

Thierry-Marie Delaunois, né à Soignies (Belgique) en 1959, publie ici son quatrième roman. Diplômé supérieur en biologie et informatique c’est un touche à tout qui, lors du décès de sa mère, prend conscience de l’importance de la littérature et décide de placer l’écriture au cœur de sa vie.

 

Avis des lecteurs

Les méandres du destin - 05/11/2014

Je viens de relire pour la seconde fois " Raconte-moi Mozart " de Thierry-Marie Delaunois . Même à la seconde lecture, je suis sous le coup de l'émotion... A tout prendre…. Les méandres, les remous, les hasards et les coïncidences de la vie que certains nomment « Ile Joyeuse ». Entre tendresse, passion, illusions, rêves réalisés et rêves brisés, l'auteur nous emmène dans un vaste voyage au sein du cœur humain.

Un quatrième roman par Thierry-Marie Delaunois ! - 09/07/2013

Un quatrième roman par Thierry-Marie Delaunois ! Dense et vivant… Une brique, comme les précédentes, mais qui tient en haleine jusqu’à l’épilogue. Il est vrai qu’un tsunami n’a rien de soporifique et Yin, la frondeuse, a tout pour nous tenir bien éveillés (avec son charme un peu pervers qui aiguise l’« appétit »). On est à Paris. Plusieurs duos, couples « quotidiens », se débattent avec leurs destinées, aspirés dans « l’inextricable toile » de la vie : Olivia et Arthur, Chloé et Lucien, Nicolas et Tim, Yin et Thi-Hoa, d’autres encore : Madame Paula, Edmond… On passe d’une scène à l’autre dans un jeu d’alternances assez vif et bien dosé. Les changements de plans sont en effet fréquents et le suspens s’en trouve chaque fois maintenu ou relancé. De plus, tout se tient : on ne perd jamais le fil – ou plutôt la corde, celle du violon, tant cet instrument est roi dans ce livre qui, en toile de fond, célèbre la grande musique. Le récit est minutieusement construit, plein d’imagination. Les dialogues sont alertes, rapides, teintés d’humour. Le portrait psychologique de chacun des acteurs est sensible et cohérent. On nage dans un « existentialisme » chamarré en quelque sorte, mais non fataliste, qui fait plutôt aimer la vie, respirer à pleins poumons en dépit des soucis et des injustices cruelles de la vie. Cette simplicité pétillante nous change de toute cette production actuelle, morbide, agressive, « sexuelle » à outrance (ici, une scène d’amour suffit – sur le carrelage froid…), qui exalte les pensées et les instincts les plus bas… J’irais bien prendre un pot avec Yin (ou Chloé, j’hésite…) au Relais d’Alsace et puis nous irions Salle Pleyel écouter un concerto et puis… mais pas le 11 septembre ni le 26 décembre… L’Île joyeuse, ça peut être moi seul, moi en couple, mes amis et moi, une idée, un projet, une pièce de musique classique (autre que du Debussy), ou finalement quand même toute la vie, d’autant qu’ici les survivants – car il y aura un drame – finiront par prendre leur envol…

Voici un roman comme on en lit peu - 27/05/2013

Voici un roman comme on en lit peu : un style délié, une écriture travaillée, de jolies narrations, une ambiance musicale classique - ce n'est pas courant -, des jeunes et moins jeunes se démenant comme ils peuvent, de l'esprit et de l'humour sont quelques éléments composant ce drame sentimental bien mené se déroulant principalement à Paris. Cadre de plusieurs scènes: le lycée Paul Valéry du 12ème et l'Académie de Musique du 13ème, de quoi apporter un intérêt supplémentaire au roman. Crédible, cette histoire ? Elle l'est par son contexte, les événements évoqués, les blessures secrètes de ses personnages notamment. Recommandé ? A tous ceux et celles qui sont restés jeunes autant dans le coeur que dans l'esprit.

De clin d'oeil en clin d'oeil, on se remonte le moral - 22/04/2013

L'île joyeuse Le titre évoque la musique, avant toute chose. Mais c’est une fausse piste en ce qui concerne Debussy. Tchaikowsky est à l’honneur et Mozart qui ravit Tim, un orphelin courageux en recherche de filiation qui déborde de savoir-faire musical et se tient aux abords de de la gare de Lyon à Paris. Tout se joue dans la lumière du 12ème et 13ème arrondissements, autant dire dans une Asian City qui évoque Singapour à part le climat. Les frères Tang, vous connaissez ? Les innombrables restaurants aux noms de rêves lointains? Les personnages sont de jeunes adultes à la vie facile que confronte un destin farceur. Tous sont en quête de la musique du cœur, celle dont les ados raffolent. La clarinette de Chloé répond au violon de Mélanie, la flûte de Lucien au piano de Yin. L’atmosphère est celle d’une classe imaginaire où le prof veut faire plus fort que prof. Rêve du chef d’orchestre, l’auteur omniscient qui en vient à décrire le tsunami du 26 décembre 2004 et ses candides répercussions dans la vie sentimentale de héros jeunes et beaux ? Yin vient du pays des tsunamis et c’est de tsunamis sentimentaux que TM Delaunois parle en connaissance de cause dans un style hybride, mi-érudit, mi-ado, ne reniant pas son patrimoine et sa sensibilité belgo-belge, alors qu’il situe l’action en plein Paris. Sûrement de quoi ébaudir les lecteurs made in France. Le thème du voyage et des horizons du Sud-Est asiatique opèrent leur magie infaillible. Il y a aussi ce couple de parents d’ados qui lutte entre fantasmes et jalousie bon teint. C’est fantaisiste, fantasmé, porté sur des musiques qui amplifient l’urgence de s’échapper de la réalité quotidienne. L’auteur se plaît à bombarder son récit de bons mots, question de prendre distance avec le bouillonnement des affects qui le traversent. 424 pages d’émotion difficile à taire ou travail de rédemption personnelle ?

L'île joyeuse : vagues et arabesques - 15/04/2013

Un titre au premier abord bien curieux pour une galerie de personnages attachants - particulièrement la petite Yin -, une atmosphère tour à tour légère et plus prenante dans un style mélo-poétique, réel mic-mac sentimental d'êtres en quête de salut et un voyage en Chine avec un détour par Phuket, c'est tout cela l'île joyeuse, quatrième roman accompli de Delaunois, celui-ci nous entraînant dans le Paris de la gare de Lyon et des 12ème et 13ème arrondissements. Fantaisie et humour ne sont pas absents, la musique n'étant pas en reste, la clarinette de Chloé faisant écho au violon de Mélanie, la flûte de Lucien au piano de Yin, et c'est sans compter sur Tim, une allure à la Harry Potter, faisant la manche à l'entrée de la gare, esseulé et déprimé. Un style simple et délié habite le roman où narrations et dialogues - souvent spirituels - s'allient pour le meilleur, et ne parlons pas de cette immersion dans le tsunami du 26 décembre 2004 qui nous procure un certain effroi. L'Art Déco et le Feng Shui sont également évoqués, ponctuant l'oeuvre de minutes d'érudition; quant à l'histoire, n'en touchons pas un mot tant elle est théâtrale et soumise à de curieuses arabesques. Les indices météo ? Corrects, l'auteur n'ayant pas lésiné en recherches. En résumé, ces 424 pages sont un feuilleté d'explosions et implosions en tout genre. L'île joyeuse ? A visiter sans détour, à noter au passage que se dévoilent entre les lignes des bribes de la personnalité de l'auteur, son humanité et son humanisme.