Livre

L'Étudiante

L'Étudiante

« D’une ville à l’autre »

Par Isabelle Moreno

Thème : Biographie

Date de publication : 20/04/2015

S'arracher à une enfance peu ou mal vécue, une adolescence quasi inexistante, et pourtant devoir vivre en adulte – oser percevoir le monde dans toute sa complexité – tel est le nouveau défi auquel est confronté le personnage principal, une jeune fille de 18 ans presque sans liens familiaux, sans soutien.
Une ville, sans doute Lille. Construit autour de l'idée d'une « fable d'existence », ce roman relate les sept premiers jours de sa nouvelle vie d'étudiante qui la feront passer, d'une « épreuve » à l'autre, de l'ombre à la lumière. Écrit à la première personne, il offre une plongée dans les interrogations du personnage, ses émotions. Le ton se veut celui d'une certaine autodérision, l'écriture, d'une authenticité qui émeuve.
  • Roman (134x204)
  • 212 pages
  • ISBN : 9782332924209
17,50 €
7,99 €
Papier
Numérique

Isabelle Moreno

Biographie

Isabelle Moreno

Isabelle Moreno, agrégée d'anglais, a été professeur au Mexique puis en France. À la retraite, elle s'est passionnée pour l'écriture. Elle est l'auteur d'un livre paru en 2008, À 17 ans en pension - Être ému, c'est apprendre, puis d'un second publié en 2012, Les Silences de ma mère. L'écriture, c'est surtout pour elle une démarche biographique qui enrichit et ne trouve pleinement son sens que dans le partage avec ses lecteurs - sa famille, ses amis, tous ceux qui l'encouragent - et le plaisir qu'ils peuvent en retirer.

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Avis des lecteurs

Une quête personnelle profonde et originale. - 17/06/2015

Isabelle Moreno poursuit dans ce troisième roman sa quête personnelle à la rencontre de son propre passé. Elle se reconstruit. Elle se construit sans doute également au fil des pages. Dans L’étudiante, comme dans Dix-sept ans, en pension, les atouts de la jeune fille consistent en une foi inébranlable en l’apprentissage transmis par l’école, la lecture, l’histoire (l’histoire des lieux et l’histoire des hommes), l’architecture et la culture au sens large. Elle bâtit sa propre existence. Elle saisit, dans ce but, tous les éléments susceptibles de participer à son édification personnelle. Elle est un regard ouvert sur le monde, un regard curieux, qui absorbe et qui questionne les personnes rencontrées, ses camarades d’études, les possibles amoureux, les professeurs, les promeneurs dans les parcs qui oublient leurs livres. Et elle questionne aussi ces livres oubliés. Son regard interroge la ville, les rues et les bâtiments. Il entraîne le lecteur, chaque jour, dans les locaux de l’université, au sein de bâtiments anciens ou bien hors du centre-ville, dans des salles préfabriquées. Ce regard, neuf, curieux et enthousiaste, informe le lecteur sur les différents univers de culture qui deviennent accessibles grâce aux professeurs. Les valeurs personnelles de la narratrice, qui la structurent et la structureront au long de son existence sont limpides et évidentes. Le roman se présente comme le récit de la première semaine passée au sein de l’université. L’énergie est présente, à chaque ligne, et l’angoisse également, contre laquelle la lutte est constante liée au passé de la narratrice. La fin est superbe, comme une quasi révélation pour l’étudiante. L’ultime chapitre du roman fort et flamboyant, dévoile un autre atout prodigué à l’étudiante qui l’aidera à élaborer sa personnalité future. Le lecteur découvrira par lui-même cette voie nouvelle qui s’ouvre devant la narratrice. Il ne s’agit pas ici de déflorer le «suspense» qui, habilement, demeure jusqu’à la scène finale. Carole Détain