Livre

Impressions

Impressions

Par Ivaylo Petrov

Thème : Essai / Etude autres

Date de publication : 16/07/2021

Impressions est quelque peu autobiographique, mais qui mélange aussi des éléments qui sont le fruit de pure fiction.

L'ouvrage laisse à réfléchir sur les vraies valeurs, l’impermanent, la famille, les amis, la vanité.

Il nous amène à voler, en hauteur, dans ce monde mondialisé, mais aussi rapide, immédiat et virtuel. Et à réfléchir à ce qui est vraiment important et intemporel.

Simple, mais parfois aussi insolite et étonnant, il nous entraine doucement mais sûrement dans l’aventure.    


  • Roman (134x204)
  • 158 pages
  • ISBN : 9782414527908
15,00 €
6,99 €
Papier
Numérique

Ivaylo Petrov

Biographie

Ivaylo Petrov

Juriste auprès du Haut-Commissariat des Nations Unies aux droits de l'Homme depuis une vingtaine d’années.

Passionné de lecture, écriture et de la nature, de la mer et de la montagne, binational Bulgare et Suisse, francophone défini.

A publié dans la revue des écrivains des Nations Unies, Ex tempore.

Habite à Genève avec son épouse et ses deux enfants.

 

 

Photo de couverture réalisée par Viktor Petrov

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Avis des lecteurs

Très belle écriture et riche parcours! - 19/09/2022

Très belle écriture et riche parcours retranscrit dans l'ouvrage en partie autobiographique de mon ami et collègue de travail Ivo Petrob (Ivaylo Petrov). L'auteur né en Bulgarie, résidant genevois et francophone est un touche à tout surdoué et passionné de lecture, d'écriture et de la nature. Il nous livre un témoignage à la fois personnel et universel sur la condition de ceux ayant vécu le régime communiste à l'époque soviétique, la colonisation et les réflexions d'un immigré. Voici quelques extraits relatifs à la Bulgarie mais que l'on peut plaquer à la plupart des pays de l'ex-Union soviétique :"À cette époque de sortie du collectivisme généralisée et de la planification quinquennale de l'Etat, il n'était pas admis qu'un business privé puisse fleurir. [...] On avait pris l'habitude que tout le monde était plus ou moins au même niveau, équilibré vers le bas. [...] l'Etat montrait son imperium sans modération, avec toute sa puissance en œuvre, avec tous ses services activés, service de taxations, police [...]. Et quand cela ne suffisait pas, il y avait des structures de type mafia. Combien de gens qui avaient mis en place et développé des affaires florissantes ont dû céder leur business contre des poussières ou ont dû quitter le pays en catimini sous la menace. On a exsangué le pays peu à peu, limitant sa possibilité de se développer." Retraçant la spolation des biens de ses grands parents par les communistes et leur capacité à toujours rebondir, l'auteur écrit" Tous ces gens m'ont appris l'honneur, l'humanité, la noblesse, l'humilité, la délicatesse." L'auteur montre également les travers de compatriotes ayant immigré et retournant le temps des vacances au pays en prétendant ne plus connaître leur langue maternelle et vouloir donner avec arrogance des leçons à ceux ayant fait le choix de rester envers et contre tout: "Dans ces contrées où l'Empire ottoman a déformé la volonté des gens dans une optique de quasi-esclavage, et où l'idéologie communiste a créé une masse de gens assistés, bons à ne rien faire d'autre que d'attendre... Le système totalitaire était en train de s'écrouler [...] et c'est là qu'on a découvert avec stupeur que la société organisée et paisible dans laquelle on pensait évoluer jusque là ne cachait en fait qu'une vraie jungle, où la loi du plus fort régnait assurément. Et toi l'Américain ? De Californie de surcroît. Et alors ? Cela ne fait pas de lui un héros ou une star par défaut. Mon cher Américain garde ton profil bas. Toi qui disparais pour revenir aujourd'hui quand toutes les pages pénibles ont été tournées, une fois que le plus lourd du fardeau a été hissé quand tu n' étais pas là, et toi, tu n'hésites pas à me donner des leçons. Mais qui es tu ? Vis ta vie l'Américain. Va t'en, pars en paix. Pars et surtout ne te retourne pas." S'en suit toute une réflexion sur des questions complexes comme la légitimité pour un immigré de continuer de voter dans son pays d'origine sans véritable connaissance des réalités sur place et sans conséquence directe pour sa situation personnelle puisque vivant dans un autre pays; la nécessité de s'impliquer concrètement dans le pays d'origine afin de pouvoir ensuite émettre un jugement... Finalement, un autre aspect poignand de l'ouvrage : la question de la délation à l'époque communiste dont a souffert directement l'auteur, et très probablement de la part de proches. "Mais aujourd'hui, trente ans après la chute du mur ? Je ne vois pas vraiment l'utilité. Ainsi j'ai décidé de laisser le passé là où il était, et de ne pas réveiller le diable. Peut être j'ai eu tort. Peux être pas. Mais c'est ce que mon instinct me dicte pour le moment. " Merci pour ce très bel ouvrage !