Livre

Gendarmes et voyous en symbiose

Gendarmes et voyous en symbiose

Par Robert Durand

Thème : Témoignage

Date de publication : 17/07/2013

Pour tout gendarme du terrain, le renseignement d’ordre judiciaire est indispensable à la réussite de belles affaires. Il doit donc être recherché sans cesse. Mais où ? Auprès de qui ? « Exclusivement auprès de la partie saine de la population », prescrit le règlement de l’Arme constamment rappelé… D’indics, de condés, etc., la haute hiérarchie ne veut entendre parler. Or, c’est enfoncer une porte ouverte que de reconnaître la stérilité en tuyaux d’agents supposés « sains » : maires et autres élus, prêtres, commerçants. Sans aucune complaisance à l’encontre de quelques éléments parasites de la Gendarmerie, mêlant tout de même ironie et humour incluant l’autodérision, « Dudu » nous invite à le suivre dans ses pérégrinations l’ayant conduit à extraire le suc d’une faune « pas très bien sous tous rapports”... mais statistiquement productive.
Un vieil homme est assassiné à Paris. Ce qui semble à première vue, pour le commissaire Grossmann un banal meurtre, va s'avérer une affaire bien plus délicate. Avec l'aide de la nièce de la victime et de deux officiers de la Dgse et du Mossad, ensemble ils vont devoir déjouer un complot international qui les emmènera en Europe, aux Etats Unis et au Moyen-Orient.
  • Roman (134x204)
  • 414 pages
  • ISBN : 9782332562241
27,00 €
12,99 €
Papier
Numérique

 Robert  Durand

Biographie

Robert Durand

Bien qu’ayant mal supporté la discipline militaire pour ses côtés avilissants subie chez les paras, c’est par nécessité alimentaire que Durand « rempila » sous l’uniforme de la Gendarmerie. Allait-il y trouver sa voie sans continuer d’être abêti ? Placé alternativement sous le commandement de quelques supérieurs indignes de leurs grade et fonction, puis de nombreux autres, valeureux meneurs d’hommes pour lesquels on irait jusqu’au sacrifice suprême, il servit dans cette Arme durant quelque trente années. Auprès de l’élite galonnée, il put donner libre cours à son attirance pour le domaine judiciaire, approchant d’aussi près que possible certains voyous qu’il sut « traiter » afin d’exploiter leur propension à « balancer » autrui, à se « balancer » les uns les autres… parfois à se brûler les ailes eux-mêmes. Une tache noire au palmarès de ce major : vers la fin de sa carrière, ingrate, bernée et atteinte d’une cécité crasse, sa haute hiérarchie lui infligea une humiliation, Inqualifiable et totalement Injustifiée, à l’occasion de la tristement célèbre Affaire des Irlandais de Vincennes (née dans son bureau, en sa présence), traitée à la base par un officier supérieur sans foi ni loi, la honte incarnée de la Gendarmerie…

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