Livre

Festival Ténébreux

Festival Ténébreux

Par Cyrille Ouédraogo

Thème : Essai / Etude politique

Date de publication : 24/01/2012

Loin d’être en déphasage, cet ouvrage est la vitrine des couleurs complexes de notre contexte infernal. La déculturation se conjugue avec les valeurs ancestrales à la dérive. Si au plateau africain la mort d’un vieillard est la mort du savoir, la désintégration de la société traditionnelle est inhérente à l’expansion implacable de la modernisation. La dérogation aux bonnes convenances, l’excitation des jeunes à des initiatives abusives et la fidélité vacillante dans la vie conjugale en découlent. Les droits fondamentaux sont bafoués. Les exécutions sommaires remettent en cause l’authenticité de la démocratie et justifient l’envergure de la mauvaise foi des dirigeants aux mains tachées de sang et l’égoïsme pathologique qui les anime. Par son charme, Festival Ténébreux est un filon étoffé à exploiter jusqu’au bout de l’intérêt légendaire qu’il incarne.
  • Roman (134x204)
  • 212 pages
  • ISBN : 9782332480439
21,50 €
9,99 €
Papier
Numérique

Cyrille Ouédraogo

Biographie

Cyrille Ouédraogo

Cyrille Ouédraogo est né à Pouni, au Burkina Faso. Il est célibataire sans enfants et ses tentatives pour être estimé se soldent par des déceptions. Ah, les femmes ! Elles ne l’aiment pas, ce qui le rend complexé. En deuxième lieu, sans y parvenir, il a aussi voulu s’illustrer comme le regretté Dabo Boukary, éminent étudiant assassiné à sa septième année de médecine, d’où l’aigreur. Étudiant en droit, sans diplôme universitaire, il est titulaire d’une biographie plus laide que présentable. Le sentiment de la honte qui le hante se justifie par cette pénombre. Il a beau fournir des efforts, ses ambitions intellectuelles sont rétives et restent stériles. Malmené par la nature, l’idée de suicide s’épaissit et occupe une place importante dans sa tête. La vie ! C’est dur comme une femme en travail qui en pleure sans accoucher. Néanmoins, il tient à émerger. La mort n’est pas une solution pour lui mais un acte sans mérite. Faire front à son expérience amère pour libérer son génie l’anime. Ce qu’il porte dans son caleçon est le symbole de ce devoir. La persévérance n’est pas une attitude ingrate ; elle paie. Fort de cette cadence, il ne veut pas trébucher et pense que l’homme est perdant et ne vaut que lorsqu’il est attaché à un engagement royal qui élève au-dessus des animaux. Aussi opaque que soit l’ambiguïté de la vie, elle finit par s’éclaircir. Il faut faire et en faisant se faire. Cyrille, en définitive, réserve un mot final de remerciement itératif à l’intention de la pédagogie des enseignants à tous les niveaux. Grâce à eux !

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