Livre

Le faubourg des solitudes

Le faubourg des solitudes

Par Philippe Dauphin

Thème : Roman de société / actualité

Date de publication : 22/09/2011

Et si le quotidien, si routinier, côtoyait l'étrange. Qu'à notre insu les contes et légendes de notre enfance prenaient pied dans notre société si formatée. Grâce à une succession de nouvelles très intéressantes, captivantes et moralisatrices, écrites dans un style vif et agréable, Le faubourg des solitudes conte l'histoire d'êtres aux multiples facettes brisés par les aléas de l'existence. Des terreurs de l'enfance aux regrets de la vieillesse, du beauf à l'itinéraire mystique au clochard divaguant, peu de chose, en définitive, sépare les mythes de notre réalité.
  • Roman (134x204)
  • 100 pages
  • ISBN : 9782332454553
13,50 €
5,99 €
Papier
Numérique

Philippe Dauphin

Biographie

Philippe Dauphin

Né en 1956, Philippe Dauphin vit dans les Ardennes depuis toujours, une région où il puise son inspiration. Passionné d'art et de littérature, il écrit depuis quelques années et nous livre ici son premier recueil de nouvelles. Son univers à la fois réaliste, emprunt d'étrangeté, et sa plume acérée transportent le lecteur au cœur d'une fresque sociale déconcertante.

 

Avis des lecteurs

Une plume au vitriol - 26/11/2012

Voici un receuil de huit nouvelles qui se lit d'une traite. Il n'est pas très long (98 pages), c'est vrai que ça aide. Mais ce n'est pas la seule raison, je connais bien des récits qui traînent en longueur à ne plus finir. Ici ce n'est pas le cas. Pour une fois, la quatrième de couverture ne ment pas. Le style est vif et concis, comme un rasoir. Les histoires ne sont pas gaies même si un certain humour (noir) est présent (la dernière nouvelle, "Supporter", notamment sur la passion qui n'est peut-être pas celle que l'on croit) avec une petite dose de fantastique, juste ce qu'il faut, pour pimenter le (excepté "Les cafards" dont le thème réaliste en ces temps glaciaux, fait réfléchir), une légende revisitée (celle du Père Noël dans "La légende de Prospère Noël" qui n'est pas celui que l'on croit), des angoisses d'enfance qui remontent à la surface ("Le fond du placard siège de tous nos fantasmes") mais aussi celles de l'âge adulte face à la mort ("Le temps d'une nuit, où l'amour joue avec la mort"), une ambition scientifique ("Le théorème 102"), une mise en abîme ("kaléidoscope"). C'est la troisième qui a ma préférence (et ce n'est pas parce que c'est la plus courte) par son côté caustique. Là, on peut dire que l'auteur a trempé sa plume dans le vitriol !

Un style décapant - 02/06/2012

Je suis en train de lire : "Le faubourg des solitudes" et admire votre style décapant, qui me rappelle Simenon, la brièveté, l'étrangeté et la densité de vos nouvelles qui me font penser à celles de Gérard de Nerval, votre description minutieuse et sans complaisance de l’être humain qui me ramène à Balzac. On lit très vite votre livre et aussitôt on a envie de le relire et c’est à regret que finalement on s’en sépare. Je suis en train de lire : "Le faubourg des solitudes" et admire votre style décapant, qui me rappelle Simenon, la brièveté, l'étrangeté et la densité de vos nouvelles qui me font penser à celles de Gérard de Nerval, votre description minutieuse et sans complaisance de l’être humain qui me ramène à Balzac. On lit très vite votre livre et aussitôt on a envie de le relire et c’est à regret que finalement on s’en sépare.