Livre

L'éthique sur la paillasse ...ou l'aporie bioéthique

L'éthique sur la paillasse ...ou l'aporie bioéthique

Essai

Par Jacqueline Wautier

Thème : Sciences humaines

Date de publication : 24/11/2010

La paillasse… Où la vie se fait, se jauge et se défait – refaite, parfaite si ce n'est contrefaite en pièces rattachées, détachées ou rapportées. Où les techniques s'enchaînent, parfois enchaînent, et souvent se déchaînent… Où la question partout présente est celle du sens – de l'homme en son existence, de l'humain en sa signifiance. Il s'agit d'un essai en deux parties pour autant de thèses subordonnées. Prenant en compte les arguments et positions de la majorité des auteurs francophones et anglo-saxons attachés aux entrelacs des domaines biomédical, anthropologique et bioéthique, l'ouvrage constitue un outil unique pour débroussailler un champ complexe et pluriel de recherches. À ce titre, il peut ordonner et nourrir les connaissances et réflexions de tout intervenant en ces matières : une vingtaine de pratiques inscrites dans le champ technoscientifique ou biomédical, quelques 250 auteurs et près de 500 extraits ou citations sont ici comparés, analysés et commentés…
  • Grand Format (170x240)
  • 620 pages
  • ISBN : 9782812135750
35,00 €
16,99 €
Papier
Numérique

Jacqueline Wautier

Biographie

Jacqueline Wautier

Je me présente; sans chichis, comme on dit... : Philosophe sans bulles ni exclusives, docteure sans stéthoscope, j'ai débuté une carrière (il faut le dire très vite !) dans l'enseignement avant de me confronter au monde médical et aux associations de patients. Cette approche de la douleur physique et de la souffrance morale m'a renvoyée à mon intérêt initial pour la médecine et la recherche. Ainsi, détentrice d'un DEA en «Histoire, Ethique et Philosophie des Sciences et Techniques Biomédicales», influencée par l'existentialisme sartrien et passionnée autant qu'interpellée par les avancées technoscientifiques, j'ai soutenu ma thèse doctorale de Bioéthique en 2005 -U.L.B. Depuis, je suis (essoufflée, quelle course!) l'évolution des sociétés et des individus confrontés aux pouvoirs et aux libertés, mais aussi aux servitudes et aux démissions générés par la génétique, l'informatique et la cybernétique. Parallèlement à ces analyses et essais, je laisse parler l'imaginaire pour écrire quelques contes destinés petits et autant de nouvelles tournées vers un public adulte. La plupart de ces récits conjuguent le monde en hypothèses où le réel prend souvent la tangente pour décliner la réalité humaine en équations : avec tendresse ou ironie, jouant des mots et des lieux, quand ce n'est du temps. Une métaphore pour me définir: Peut-être... : parce que c’est plein de promesses, de mystères et d’inconnues -où rien n’est fini, ni impossible, ni certain d’un «toujours déjà» où se défait la liberté. Un point d’interrogation ferait sans doute également l’affaire : «affaire» d’un étonnement philosophique, d’un questionnement propre à tout individu –et d’un dialogue ouvert. Ou encore, plus intime : un livre à chapitres ouverts, à tiroirs secrets -avec des rebondissements multiples attachés à une trame unique, où l’on pleure en rires ou où l’on rit en larmes... Ma plus grande audace: Y croire! Croire en demain ; comme un premier matin de rencontres et de découvertes. Croire à la possibilité d’un partage, d’un lecteur… Le don que j’aurais aimé posséder: Le talent du talent ? Ou peut-être le don du bonheur, si rare. La qualité que je préfère chez les autres: La sincérité (des émotions), le doute (de la raison), la force (de l'action), la fidélité des engagements - le tout à l'unisson. Mon occupation préférée : Lire-écrire, écrire-lire… …ou jardiner, retour à Candide. Quel serait mon plus grand malheur : La solitude -ou le malheur des autres, que j’aime. (Le ou les mot(s) qui m’enchante(nt): Amour, cinq lettres pour en écrire de milliers, des millions… Désir, moteur à aubes libres… Demain : deux mains qui se referment sur l'inconsistance d'un présent têtu ou s’ouvrent sur l'impalpable d'une promesse -demain n'existe que par le projet qui le tient. Et rire, partager, frémir, espérer, aimer… Le ou les mot(s) qui m’irrite(nt): Non!, porte fermée à jamais -souffle qui s’éteint. Jamais : désespérant d’absolu -ou prétentieux au regard d’un avenir jamais écrit … Et racismes, et ségrégations, et discriminations... Le pays où j’aimerais vivre : Celui d’Alice et de ses merveilles ; Ou celui où s’épanouirait une humanité se réclamant de ses pluriels et s’ouvrant à ses singularités –Utopia : en fraternité, tourné vers quelques grands projets proprement humains. La couleur que je préfère : La beauté est dans l’harmonie, la puissance dans le métissage… Quand les couleurs se mélangent, que les accents se répondent: accouchant d'un avenir en technicolor. Ma fleur préférée : La violette, discrète et pourtant tenace en son parfum divin. L’oiseau que je préfère : L’oisillon, fragilité ouverte à l’envol, à l’espace éthéré Mes peintres favoris : Manet, Monet, Turner –Picasso, en bleu. Mais, oui, Turner : là où le bleu du ciel vire au fuchsia, laissant la force brute du rouge en fusion se teinter d’une douceur déroutante -qui tournoie et s’éloigne du centre, plaisir esthétique ou voyage dans les méandres d’un vent sidéral allumé de poussières d’étoiles incandescentes… Mon son préféré : Et le ronronnement serein d’un chat ; et la plume courant sur la page déjà moins blanche… Et le vent, dehors, qui fait aimer un feu de bois… Le son que je déteste : Celui des armes. Celui aussi des rumeurs et des corbeaux sans ailes. Le livre que j’aurais aimé écrire: "La nausée" pour l'impact; "Le petit prince" pour le message; "Tous les hommes en sont fous", pour le style; "La grammaire est une chanson douce", pour l'idée... Un livre fait de chair et d’âme (rendons à B. Cyrulnik…), entre l’être et le néant (et Sartre…), ouvrant aux possibles… Les convives de mon dîner idéal: Albert Jacquard, Axel Kahn, Edgar Morin, Michel Onfray - et un 'invité-mystère', nécessairement, pour laisser place au hasard et à ses farces ou richesses... Ou encore, un qu'on aime, un qui compte, tout simplement! Celui (ou celle) à qui j’aimerais dire merci, et pourquoi: Un médecin, qui donna chance aux possibles et ouvrit les portes de l'avenir. Mes parents, qui me firent et soutinrent et portèrent… Mes amis, les fidèles, qui sont restés. Un Professeur de philo, qui crut en moi, paria –j’espère qu’il considère le pari gagné ? Une autre vie que la mienne… ce serait: Celle de l'autre, sans qui tout est vain - en face-à-face et non en lieu et place. L’épitaphe que j’aimerais lire à mon sujet: Elle aura essayé; Elle a aimé; Et (soyons fous ! ) elle nous manque. Si Dieu existait, j’aimerais qu’il me dise : "Retournes-y, je te les rends tous, même ceux que je t’ai pris trop tôt –j’étais distrait, nul n’est infaillible, surtout pas moi !"

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