Esther d'Eilat

« Il est des rencontres atypiques […] qui confinent au sublime ou à la folie, des petits jets de lumière qui s’invitent dans les nuits les plus épaisses et qui laissent bouleversés.
C’était par un jour sans âge […], au Néguev, qu’elle me fit don de l’amour, […] prenant à témoin les scorpions et les pierres pour me parler de sentiment plus puissant que la mort et de morts rédemptrices.
Fille-femme et femme-flamme, riche de son enfance et animée d’une foi à déchaîner les orages, telle était Esther lorsque je la croisais au détour d’un mirage. »