Essaouira, du bleu mélancolie

« Loin de moi, ma chère, l’idée de faire ici le portrait d’une infortunée. Tu jugeras toi-même de la véracité de ce récit. Tout autre que moi se fût peu souciée de compassion et aurait fui, mais ma naïveté est incommensurable et mon désir d’écriture pathologique. Après Reflets de Marrakech en avril avec Agathe, je repars au Maroc en juin avec Marion ! Mon film commence sur la petite place Miollis ombragée de platanes, où celle-ci a fixé le rendez-vous. Il est deux heures moins le quart lorsque ma fille se gare au soleil près de chez elle, ce samedi 7, pour nous accompagner à l’aéroport. Tout est joyeux. Cependant, Aliénor me met en garde. »