Edito

21 janvier 2016
Posté par
Éditions Edilivre

Edito de la semaine

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L’écrivain Michel Tournier s’est éteint ce lundi 18 janvier à l’âge de 91 ans. Il laisse derrière lui seulement neuf romans mais quels romans ! Ils ont fait de lui l’un des écrivains les plus talentueux de son époque. Dès son premier roman, « Vendredi ou les limbes du pacifique », Tournier connait un succès public et critique. Et qui n’a pas lu pendant ses années collège, « Vendredi ou la Vie Sauvage » ? Enfin un livre « scolaire » qui nous parlait, à nous, aventuriers en herbe !

Il reçoit ensuite le Grand Prix de l’Académie Française, gagne le Prix Goncourt à l’unanimité pour « Le Roi des aulnes » et a plusieurs fois été nommé pour le prix Nobel de la Littérature. Mais selon les dires, ses trois premiers romans sont considérés comme ses meilleures œuvres.

Commencer l’écriture sur le tard

Ce qui fait la particularité de ce grand auteur, c’est qu’il est entré dans le monde de la littérature à 42 ans, nous rappelant à tous qu’il n’est jamais trop tard pour écrire et se faire publier. Certains prennent la plume dès leur plus jeune âge mais plusieurs se découvrent une passion bien des années plus tard. C’est le cas de certains auteurs Edilivre mais c’est aussi le cas de grands noms de la littérature : Margaret Atwood par exemple, était serveuse dans un café ; George Orwell était officier de police en Birmanie ; Herman Melville servait comme mousse sur un navire marchand ; et John Steinbeck était guide touristique. Quant à Michel Tournier, en plus d’être germaniste et d’avoir obtenu une licence de philosophie, il fut traducteur et animateur de radio. Tous se sont servis de leurs différentes expériences comme sources d’inspiration pour leurs écrits.

Beaucoup d’entre vous se reconnaîtront sûrement si nous disons que, les écrivains ont souvent 2 métiers : écrivain et le reste !

« Il ne sert à rien d’écrire si ce n’est pas pour être lu »

Si Michel Tournier a été publié sur le tard, c’est aussi parce qu’il estimait que ses premiers écrits n’étaient pas assez bons pour être édités. Il dira d’ailleurs « qu’il ne sert à rien d’écrire si ce n’est pas pour être lu ». Pourtant, n’écrivons-nous pas d’abord pour notre propre plaisir ? Ces flots de pensées, d’images et d’histoires qui nous traversent l’esprit, nous envahissent et nous obsèdent ont besoin d’être couchés sur le papier. Nos écrits sont une part de nous que nous livrons, un jardin secret qu’il est parfois difficile d’ouvrir au grand public. Mais n’est-il pas plus beau de se lancer et faire enfin découvrir notre monde ?

En tout cas chez Edilivre, nous nous sommes faits notre avis !

article écrit par Sabrina A.