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16 juin 2016
Posté par
Éditions Edilivre

Edito

Travailler moins, est-ce vivre mieux ?

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On se lève le matin rarement heureux et épanoui pour commencer une nouvelle journée, mais plutôt fatigué et parfois lassé voire déprimé. L’origine même du mot travail en dit long :  du latin tripallium qui désigne un instrument de torture.

Cette perception n’a pas changé au fil des siècles, en effet, les débats actuels contre la loi travail illustrent cette idée d’une « vie meilleure » seulement grâce à une diminution du travail. Alors, « travailler moins » semble être la réponse à une « vie meilleure ». Une vie qui serait ponctuée de voyages, de loisirs, de siestes et de repos. Accéder enfin à cette liberté perdue et retrouver le confort du temps. Puis, pourquoi pas, ne plus travailler du tout ? Mais alors agir ainsi pose la question de la régression et du « trop plein » de temps qui deviendrait celui de l’abrutissement. Travailler moins, pour gagner moins. Gagner moins en ressources, en énergie et en découvertes. Car, par le travail, l’homme transforme la nature, il la domestique, jusqu’à la dominer. Il donne alors de la signification à ce qui était dépourvu de sens. Tout réside dans la manière dont on conçoit le travail : ou bien la réalisation de nous-même, la recherche de dépassement de soi ou bien une activité contraignante, dont on ne peut se défaire, que la société nous soumet et nous afflige.

Ainsi, en ce qui me concerne, le bon équilibre semble consister en un travail efficace, intense mais pas étouffant. Je me contenterai donc de réfléchir à ce sujet dans cette introduction sans la poursuivre en dissertation…

Article écrit par Pauline M.